Les enseignants grévistes de l’Intersyndicale de l’Education seront sanctionnés. C’est ce qu’a affirmé le Coordonnateur Général de l’inspection générale du ministère de l’Education nationale et de l’enseignement technique, Ibrahima Kourouma, hier, sur les antennes de la radio onusienne (ONUCI FM). Il a relevé que certains grévistes donnent dans la violence pour imposer le respect de leur mot d’ordre. Quand d’autres ont fortement perturbé le bon déroulement des cours dans certains établissements qui n’ont pas observé d’arrêt de travail. M. Kourouma a annoncé que douze (12) enseignants grévistes ont été arrêtés à Yamoussoukro et mis à la disposition du commissariat du 1er Arrondissement de la capitale politique de la Côte d’Ivoire. L’Inspecteur général, Coordonnateur général de l’éducation nationale a indiqué que le gouvernement n’a, à aucun moment, refuser de satisfaire aux revendications des enseignants. Sur la totalité des revendications, il y a un seul point d’achoppement : le paiement du stock des arriérés. « Nous ne sommes pas fermés à la négociation », a-t-il lancé. Faisant remarquer que quand ‘’on ne travaille pas, on ne s’attend pas à son salaire’’. Le collaborateur du Ministre Kandia Camara, faisant le point de la situation pour le deuxième jour de la grève, a affirmé que le mouvement de grève est mitigé dans les établissements secondaires. Et qu’il est respecté dans le préscolaire et le Primaire. Le porte –parole de l’Intersyndicale de l’Education (ISEF), Mesmin Komoé, pour sa part, a affirmé que le mot d’ordre est suivi à 98%. Et que les établissements qui n’étaient pas fermés le premier jour de la grève le sont à 80% (pour le deuxième jour). « Nous menons une grève pacifique. Depuis 2009, nous attendons la satisfaction de nos différentes revendications. Nous demandons à l’Etat qu’il fasse en sorte qu’en 2013, tous nos encours soient payés », a réclamé Mesmin Komoé. Indiquant que, si rien n’est fait pendant ces dix jours de grève, l’Intersyndicale avisera.
Anzoumana Cissé
Anzoumana Cissé