Yamoussoukro – Quelque 70 spécialistes et gestionnaires de l’Agence nationale d'appui au développement rural (ANADER) réfléchissent de mardi à vendredi à Yamoussoukro, sur le programme de travail de budget annuel (PTBA) 2012, en vue de définir de façon consensuelle les approches et stratégies pour l’exécution de tous les engagements contractuels dans le PTBA 2013, s’appuyant sur les enseignements tirés de l’exécution du PTBA 2012.
Aux dires du PCA, Kouamé Brou, il s’agit, à travers cet atelier de lancement du PTBA 2013, de traduire de façon consensuelle les dispositions opérationnelles et managériales de l’ANADER pour rechercher un financement de 12 milliards FCFA au titre du budget 2012, mais aussi d’apporter une réponse appropriée pour assurer la mise en œuvre effective du PTBA 2012 validé par le conseil d’administration.
« Les participants doivent évaluer la capacité de l’Agence à mettre en œuvre dans les conditions optimales et planifiées, le PTBA 2012, de s’accorder sur l’organisation du travail dans les zones directions régionales, le centre de formation et le siège aux fins de permettre, aux différents niveaux d’intervention de l’ANADER, de jouer pleinement leur rôle dans l’objectif général d’amélioration de la performance de l’agriculture ivoirienne tant au plan quantitatif que qualitatif pour une sécurité alimentaire et plus globalement de la réduction de la pauvreté », a expliqué M. Kouamé.
Selon lui, « il est question pour l’ensemble du personnel d’œuvrer à appliquer les nouvelles règles de gestion et de bonne gouvernance dans le contexte de relance économique initiée par l’Etat de Côte d’Ivoire ».
Le PCA de l'ANADER a relevé par ailleurs qu’il est impérieux de rechercher le financement pour un meilleur fonctionnement de l’Agence. « Partenaire du monde rural, au moment où ses capacités d’intervention humaines financières et matérielles se trouvent réduites en cette période sortie de crise, nous dépendons de l’Etat qui couvre 80% de nos charges si bien que nous sommes vulnérables. Nous recherchons ne serait-ce que 40% de notre budget », a-t-il résumé.
« L’environnement et les conditions de travail de notre agence se sont dégradés depuis le début du conflit armé en 2002. Les locaux et les matériels de l’ANADER ont été pillés. Cette situation s’est aggravée avec la crise postélectorale de 2010, avec la destruction complète des bâtiments abritant le siège de l’Agence, l’obsolescence généralisée des équipements et l’incapacité de l’ANADER à les renouveler a provoqué le départ massif d’agents en faisant valoir leur droit à la retraite ou en recherchant une situation professionnelle meilleure, et l’effectif global de l’Agence qui était de 3.500 agents en 1994 se situe aujourd’hui à environ 1.650 personnes », a rappelé le PCA.
Pour le DG, Cissé Sidiki, « l’atelier de Yamoussoukro constitue un rendez-vous de partage en vue de recentrer l’organisation et les mécanismes de l’Agence mais aussi d’accroître sa capacité d’intervention au profit du développement rural, et rendre ainsi ses actions plus opérationnelles, plus cohérentes, mieux ciblées, plus visibles et mieux adaptées aux besoins des populations rurales et notamment agricoles. »
Les missions de l’Agence créée en 1993 consistent à encadrer les producteurs agricoles vers le professionnalisme, à exécuter tous les programmes ou projets de développement rural à elle confiés par l’Etat mais aussi à conseiller les pouvoirs publics sur toutes les questions de promotion du monde rural.
(AIP)
zgrp/cmas
Aux dires du PCA, Kouamé Brou, il s’agit, à travers cet atelier de lancement du PTBA 2013, de traduire de façon consensuelle les dispositions opérationnelles et managériales de l’ANADER pour rechercher un financement de 12 milliards FCFA au titre du budget 2012, mais aussi d’apporter une réponse appropriée pour assurer la mise en œuvre effective du PTBA 2012 validé par le conseil d’administration.
« Les participants doivent évaluer la capacité de l’Agence à mettre en œuvre dans les conditions optimales et planifiées, le PTBA 2012, de s’accorder sur l’organisation du travail dans les zones directions régionales, le centre de formation et le siège aux fins de permettre, aux différents niveaux d’intervention de l’ANADER, de jouer pleinement leur rôle dans l’objectif général d’amélioration de la performance de l’agriculture ivoirienne tant au plan quantitatif que qualitatif pour une sécurité alimentaire et plus globalement de la réduction de la pauvreté », a expliqué M. Kouamé.
Selon lui, « il est question pour l’ensemble du personnel d’œuvrer à appliquer les nouvelles règles de gestion et de bonne gouvernance dans le contexte de relance économique initiée par l’Etat de Côte d’Ivoire ».
Le PCA de l'ANADER a relevé par ailleurs qu’il est impérieux de rechercher le financement pour un meilleur fonctionnement de l’Agence. « Partenaire du monde rural, au moment où ses capacités d’intervention humaines financières et matérielles se trouvent réduites en cette période sortie de crise, nous dépendons de l’Etat qui couvre 80% de nos charges si bien que nous sommes vulnérables. Nous recherchons ne serait-ce que 40% de notre budget », a-t-il résumé.
« L’environnement et les conditions de travail de notre agence se sont dégradés depuis le début du conflit armé en 2002. Les locaux et les matériels de l’ANADER ont été pillés. Cette situation s’est aggravée avec la crise postélectorale de 2010, avec la destruction complète des bâtiments abritant le siège de l’Agence, l’obsolescence généralisée des équipements et l’incapacité de l’ANADER à les renouveler a provoqué le départ massif d’agents en faisant valoir leur droit à la retraite ou en recherchant une situation professionnelle meilleure, et l’effectif global de l’Agence qui était de 3.500 agents en 1994 se situe aujourd’hui à environ 1.650 personnes », a rappelé le PCA.
Pour le DG, Cissé Sidiki, « l’atelier de Yamoussoukro constitue un rendez-vous de partage en vue de recentrer l’organisation et les mécanismes de l’Agence mais aussi d’accroître sa capacité d’intervention au profit du développement rural, et rendre ainsi ses actions plus opérationnelles, plus cohérentes, mieux ciblées, plus visibles et mieux adaptées aux besoins des populations rurales et notamment agricoles. »
Les missions de l’Agence créée en 1993 consistent à encadrer les producteurs agricoles vers le professionnalisme, à exécuter tous les programmes ou projets de développement rural à elle confiés par l’Etat mais aussi à conseiller les pouvoirs publics sur toutes les questions de promotion du monde rural.
(AIP)
zgrp/cmas