Les 11 coordonateurs de l’intersyndicale des enseignants en grève qui ont été interpellés lundi dernier au lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro, ont été déférés mardi devant le tribunal de première instance de Toumodi pour trouble à l’ordre public, a appris l’AIP de sources syndicale et policière.
Donnant l’information corroborée par le secrétariat du commissaire du 1er arrondissement où ces enseignants étaient gardés à vue, un responsable syndical ayant requis l’anonymat a dénoncé ce fait.
Selon lui, « tous les autres camarades issus des 16 syndicats grévistes, à l’exception du Synesci, (...) qui ont décidé d’aller solliciter la mise en liberté de leurs collègues ont été gazés sans ménagement. L’on dénombre parmi eux 10 blessés dont deux institutrices. »
En ce qui concerne la rumeur de délogement d’enseignants et élèves dans des établissements privés, le syndicaliste a précisé qu’il s’agissait pour l’ISEF d’empêcher des camarades grévistes de se détourner de la lutte syndicale pour aller dispenser des cours dans ces établissements privés, indiquant qu'ils n’ont rien contre les écoles privées non concernées par leur mouvement de grève.
« Il convient de préciser que depuis ce matin, tous les membres de l’ISEF sont recherchés dans la ville, si bien que pour l’heure, nous ignorons le nombre exact des interpellés qui ont été déférés à Toumodi. Mais nous attendons du bureau national la conduite à tenir », a-t-il dit.
Au deuxième jour de cette grève de l’ISEF, dans la capitale politique et administrative, seul au lycée Mamie Adjoua sont dispensés des cours par des enseignants non grévistes, sous haute protection policière.
Donnant l’information corroborée par le secrétariat du commissaire du 1er arrondissement où ces enseignants étaient gardés à vue, un responsable syndical ayant requis l’anonymat a dénoncé ce fait.
Selon lui, « tous les autres camarades issus des 16 syndicats grévistes, à l’exception du Synesci, (...) qui ont décidé d’aller solliciter la mise en liberté de leurs collègues ont été gazés sans ménagement. L’on dénombre parmi eux 10 blessés dont deux institutrices. »
En ce qui concerne la rumeur de délogement d’enseignants et élèves dans des établissements privés, le syndicaliste a précisé qu’il s’agissait pour l’ISEF d’empêcher des camarades grévistes de se détourner de la lutte syndicale pour aller dispenser des cours dans ces établissements privés, indiquant qu'ils n’ont rien contre les écoles privées non concernées par leur mouvement de grève.
« Il convient de préciser que depuis ce matin, tous les membres de l’ISEF sont recherchés dans la ville, si bien que pour l’heure, nous ignorons le nombre exact des interpellés qui ont été déférés à Toumodi. Mais nous attendons du bureau national la conduite à tenir », a-t-il dit.
Au deuxième jour de cette grève de l’ISEF, dans la capitale politique et administrative, seul au lycée Mamie Adjoua sont dispensés des cours par des enseignants non grévistes, sous haute protection policière.