L’inspecteur général coordinateur de l’inspection générale a dénoncé, hier, l’attitude des syndicats membres de l’Isef. Hier, au cours d’une rencontre qu’il a eue à ses bureaux sis à la tour A, Ibrahima Kourouma a dénoncé le comportement des enseignants grévistes. Selon lui, «Nous sommes sur le champ politique, de notion de syndicat, aucun n’a vu autant de satisfaction dans leurs revendications. Il faut le dire, il n’y a rien d’autre que la politique. Certains sont même venus dire même si vous payez tout, on ira en grève. Comment pouvez-vous expliquer que les médecins et les enseignants soient dans la même période en grève? Des menaces sont proférées contre les enseignants qui ne respectent pas le mot d’ordre de grève. Je le dis, nous sommes sur le champ politique, ce n’est pas une question de revendication parce que nous avons répondu à toutes leurs revendications. La preuve des messages qui dévoilent bien le plan ourdi par ces pseudo syndicats. «Le fruit est mûr, si nous secouons bien l’arbre, le fruit tombera» indique un message capté par l’inspecteur qu’il nous fait voir. «C’est l’attitude au cours de la grève qui pose problème sinon nous reconnaissons le droit à la grève» a dénoncé Ibrahima Kourouma. Mais en plus, une équipe conduite par l’inspectrice Mabintou Soumahoro, hier, à la Riviera, a révélé qu’au groupe scolaire laurier 5, des enseignants au nombre de 5 donnaient des cours que les parents payent à hauteur de 10.000 F cfa. Au groupe scolaire Angré 2 et 3, des enseignants étaient en train de dispenser des cours. Brime Koko, maîtresse de classe de Cm2, et Ouattara Yépéri, maitre de Cm2, ont été pris en situation de classe. «Le ministère se réserve le droit de prendre des sanctions» a dit l’inspecteur général.
Jean Prisca
Jean Prisca