Assamoi Florentin est le tout premier préfet du nouveau département de Sipilou. Les cadres de la ville, avec à leur tête Mme Mato Loma Cissé, conseillère du Président de la République chargée des questions juridiques, fille de la localité, ont organisé jeudi dernier une cérémonie en son honneur en vue de sa présentation aux populations. De nombreux cadres de la région du Tonkpi, dont fait partie le nouveau département, ont effectué le déplacement pour aller soutenir leurs frères de Sipilou. Il s’agit de Woï Messé, représentant le ministre Mabri Toikeusse, Serifou Mamadou, représentant le ministre Konaté Sidiki, les députés Blon Blaise et Dely Mamadou et Me Singo Paul, membre du pool des avocats du RDR. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, était représenté à cette cérémonie par le préfet du Tonkpi, préfet de Man, Soro Kayaha Jérôme, qui avait à ses côtés ses collègues de Danané et de Biankouma. Le nouveau préfet de Sipilou a été fait membre honoraire de la case sacrée des Diomandé, fondateur de la ville de Sipilou par la chefferie traditionnelle. La cérémonie de présentation du nouveau préfet de Sipilou a servi de prétexte aux populations pour rendre un hommage appuyé au chef de l’Etat et à leur fille, Mato Loma Cissé.
« Le Préfet, qui est venu, est un agent de développement. Il est venu pour nous aider à nous développer. Ce n’est pas le préfet des Cissé ni des Diomandé (….). Il est venu travailler pour vous. Si vous voulez être développé aidez-le », avait d’entrée indiqué Mme Mato Loma Cissé, présidente du comité d’organisation. « Aujourd’hui est un nouveau départ pour nous populations de Sipilou », s’est réjoui pour sa part, le premier adjoint au maire de la ville, Koné Siaogbeu. Il a remercié le chef de l’Etat pour avoir érigé la localité en département. Koné Siaogbeu lui, est revenu sur la « longue » attente (Sipilou a été érigé en sous-préfecture depuis 1975) qui fut la leur.
Zingbé Pouh, porte-parole des cadres, a exprimé le soutien de la population à Mato Loma Cissé, à qui il a fait part des difficultés de la ville, dont principalement l’enclavement, l’occupation de forêts, la faible électrification des villages et le manque d’eau potable. Quant au député Diomandé Manga, il a plaidé pour le bitumage de l’axe Sipilou/Danané, l’affectation d’un sous-préfet à Yorodougou et l’envoi de services déconcentrés. Le représentant du ministre de l’Intérieur a, quand à lui, rendu un vibrant hommage au chef de l’Etat pour sa « constante sollicitude à l’égard de la région du Tonkpi et de sa population ». Il a donc demandé à cette population de « garder patience pour espérer jouir des fruits du second miracle ivoirien ». Aussi, a-t-il salué le travail abattu part le sous-préfet Gogoua Djédjé et le préfet de Biankouma, N’Dri Célestin, département dont dépendait Sipilou, pour « avoir semé les bonnes graines du développement et de la cohésion ». Prenant la parole, le nouveau préfet de Sipilou, Assamoi Florentin, a donné les raisons qui ont motivé la création du nouveau département de Sipilou par l’Etat. « L’une des priorités du gouvernement est de rapprocher l’administration des administrés. C’est ce qui obéit à la création de nouvelle entités administrative comme Sipilou pour annihiler les disparités », a-t-il expliqué.
Rahoul Sainfort (Correspondant régional)
« Le Préfet, qui est venu, est un agent de développement. Il est venu pour nous aider à nous développer. Ce n’est pas le préfet des Cissé ni des Diomandé (….). Il est venu travailler pour vous. Si vous voulez être développé aidez-le », avait d’entrée indiqué Mme Mato Loma Cissé, présidente du comité d’organisation. « Aujourd’hui est un nouveau départ pour nous populations de Sipilou », s’est réjoui pour sa part, le premier adjoint au maire de la ville, Koné Siaogbeu. Il a remercié le chef de l’Etat pour avoir érigé la localité en département. Koné Siaogbeu lui, est revenu sur la « longue » attente (Sipilou a été érigé en sous-préfecture depuis 1975) qui fut la leur.
Zingbé Pouh, porte-parole des cadres, a exprimé le soutien de la population à Mato Loma Cissé, à qui il a fait part des difficultés de la ville, dont principalement l’enclavement, l’occupation de forêts, la faible électrification des villages et le manque d’eau potable. Quant au député Diomandé Manga, il a plaidé pour le bitumage de l’axe Sipilou/Danané, l’affectation d’un sous-préfet à Yorodougou et l’envoi de services déconcentrés. Le représentant du ministre de l’Intérieur a, quand à lui, rendu un vibrant hommage au chef de l’Etat pour sa « constante sollicitude à l’égard de la région du Tonkpi et de sa population ». Il a donc demandé à cette population de « garder patience pour espérer jouir des fruits du second miracle ivoirien ». Aussi, a-t-il salué le travail abattu part le sous-préfet Gogoua Djédjé et le préfet de Biankouma, N’Dri Célestin, département dont dépendait Sipilou, pour « avoir semé les bonnes graines du développement et de la cohésion ». Prenant la parole, le nouveau préfet de Sipilou, Assamoi Florentin, a donné les raisons qui ont motivé la création du nouveau département de Sipilou par l’Etat. « L’une des priorités du gouvernement est de rapprocher l’administration des administrés. C’est ce qui obéit à la création de nouvelle entités administrative comme Sipilou pour annihiler les disparités », a-t-il expliqué.
Rahoul Sainfort (Correspondant régional)
