Les enseignants de l’Intersyndical secteur éducation-formation (Isef), initiateur d’un arrêt de travail démarré le 4 février 2013, viennent de suspendre la grève. L’information a été donnée officiellement hier dimanche 10 février au journal de 13 heures de la Rti1. Cette décision fait suite à une rencontre tenue le samedi 9 février à la primature entre le premier ministre Daniel Kablan Duncan et les responsables syndicaux de l’Isef. Lors des échanges, Kablan Duncan s’est attelé à expliquer aux grévistes les dangers que court l’école ivoirienne si elle restait fermée plus longtemps. Le Premier ministre a souhaité, à l’occasion, la levée du mot d’ordre de grève pour faire place à la négociation. A ce propos, un comité interministériel a vu le jour pour suivre l’évolution des discussions. Les enseignants ont indiqué attendre cette fois la résolution à leurs préoccupations. A la suite de cette rencontre avec les autorités, les membres de l’Intersyndical secteur éducation formation se sont retrouvés en assemblée générale pour savoir la conduite à tenir. C’est de ces travaux qu’est sorti la décision officielle de suspendre le mot d’ordre de grève. Une autre période de grâce vient ainsi d’être donnée au gouvernement. Les enseignants veulent ainsi montrer leur bonne fois à ceux qui en doutaient encore. Et clouer du coup le bec à tous ceux qui les taxaient de «pro-Gbagbo», de «perturbateurs». Les portes de l’école vont se rouvrir pour le bonheur des élèves, des parents d’élèves, des partenaires de l’éducation nationale et même des enseignants. Une accalmie sera observée dans l’espoir de voir résoudre les nombreux problèmes qui assaillent le milieu de l’éducation nationale. Ainsi, dès le vendredi 15 février 2013, le comité interministériel se réunira pour plancher sur les revendications qui portent sur la revalorisation salariale.
Paterne Ougueye Yves
Paterne Ougueye Yves