L’Office national de la fluidité des transports (OFT) en collaboration avec l’appui technique du West Africa Trade Hub de l’USAID, a rendu public, le guide des chauffeurs en Côte d’Ivoire et le 21ème rapport de l’Observatoire des pratiques anormales (OPA), au cours de la cérémonie de lancement dudit mémento tenu le mercredi 13 février 2013, à la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI) . Selon Konaté Lamine, directeur de cabinet adjoint, représentant le ministre ivoirien des Transports, le «guide du conducteur routier» est un outil de référence. A l’en croire, ce guide permettra aux conducteurs ivoiriens et étrangers de connaître les règles relatives à la circulation routière, à leurs droits et devoirs, et au commerce inter-Etats appliqué par l’administration sur les routes de Côte d’Ivoire. «L’objectif est de relever les défis de la lutte contre les tracasseries routières et maîtriser les accidents. Ce document doit être un compagnon pour le conducteur routier en Côte d’Ivoire pour améliorer ses connaissances», a-t-il dit. L’orateur a mis un accent particulier sur la lutte contre le racket et la tracasserie routière. «Ensemble, nous devons gagner le combat de ce fléau qui gangrène notre société. La Côte d’Ivoire mènera ce combat pour la fluidité de nos routes», a-t-il souligné. Avant lui, Nicolas Djibo, président de la CCI-CI a exhorté l’OFT à s’approprier le guide pour le développement économique de la Côte d’Ivoire. Pour sa part, Kouyaté Mohamed, secrétaire général de l’OFT, à travers la projection d’un film institutionnel, a présenté le guide. Selon lui, le document réalisé avec l’appui du comité national de facilitation du transport et du transit de Côte d’Ivoire a pour but de faciliter le transit et la circulation des camions ivoiriens et étrangers à l’intérieur du pays. .Ce guide se résume en plusieurs points. Il s’agit, entre autres, des règles en vigueur sur les routes et les autoroutes de Côte d’Ivoire. Ce qu’il faut faire en cas d’accident de la circulation. «L’objectif de ce document est de rendre le trafic routier en Côte d’Ivoire plus sécurisé et fluide en créant les conditions d’une bonne collaboration entre les différents acteurs du transport et de permettre la libre circulation des personnes, des biens et services conformément à la règlementation communautaire de la CEDEAO et de l’UEMOA», a-t-il conclu.
AK
AK