Le président de la Coalition ivoirienne pour la Cour pénale internationale (CI-CPI), Ali Ouattara, a salué la ratification du Statut de Rome par la Côte d’Ivoire, voyant dans cet acte un développement ‘’majeur’’ et une ‘’étape importante’’ pour la lutte contre l'impunité et le témoignage de la volonté des autorités ivoiriennes de faire de la Côte d'Ivoire un ‘’État de droit où la justice est la même pour tous’’.
''Nous sommes heureux que le gouvernement ivoirien ait pris cette étape importante ‘', a déclaré M. Ouattara dans un communiqué transmis samedi à APA dans la capitale économique ivoirienne.
‘'La ratification du Statut de Rome, qui a créé la CPI, est un instrument important pour la lutte contre l'impunité et témoigne de la volonté des autorités ivoiriennes de faire de la Côte d'Ivoire un État de droit où la justice est la même pour tous'', a-t-il ajouté.
‘'Seule la justice peut apporter une paix durable et une réconciliation réussie. En devenant un État partie, la Côte d'Ivoire devrait respecter ses engagements en coopérant avec la CPI pour des mandats à la fois émis et qui pourraient être émis à venir'', a encore estimé Ali Ouattara.
En avril 2003, suite à la violence issue des élections présidentielles et législatives contestées, la Côte d'Ivoire avait accepté la compétence de la CPI en vertu des dispositions de l'article 12 (3) du Statut de Rome.
Un examen préliminaire avait été entrepris à partir de 2003 jusqu'en juin 2011, quand le procureur Luis Moreno Ocampo avait demandé l'ouverture d'une enquête sur la violence postélectorale de 2010 en Côte d'Ivoire.
Le président Ouattara avait envoyé des lettres de soutien à la compétence et à l'enquête de la CPI en 2010 et en 2011.
Deux mandats d'arrêt ont été émis à ce jour contre Laurent Gbagbo et Simone Gbagbo pour des crimes contre l'humanité.
L'audience de confirmation des charges de Laurent Gbagbo est fixée au 19 février prochain à La Haye où il est détenu depuis fin novembre 2011.
Simone Gbagbo devrait prochainement être inculpée en Côte d'Ivoire pour des crimes présumés, y compris le génocide.
Elle est la première femme à faire l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI et la Cour a demandé son transfert immédiat à La Haye.
La Coalition pour la Cour pénale internationale est un réseau mondial d'organisations de la société civile présentes dans 150 pays et travaillant en partenariat pour renforcer la coopération internationale avec la CPI, garantir l'équité, l'efficacité et l'indépendance de la Cour.
Elle a également pour objectif d'aider à rendre la justice à la fois visible et universelle et promouvoir de solides législations nationales permettant de rendre justice aux victimes de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide.
LS/cat/APA
''Nous sommes heureux que le gouvernement ivoirien ait pris cette étape importante ‘', a déclaré M. Ouattara dans un communiqué transmis samedi à APA dans la capitale économique ivoirienne.
‘'La ratification du Statut de Rome, qui a créé la CPI, est un instrument important pour la lutte contre l'impunité et témoigne de la volonté des autorités ivoiriennes de faire de la Côte d'Ivoire un État de droit où la justice est la même pour tous'', a-t-il ajouté.
‘'Seule la justice peut apporter une paix durable et une réconciliation réussie. En devenant un État partie, la Côte d'Ivoire devrait respecter ses engagements en coopérant avec la CPI pour des mandats à la fois émis et qui pourraient être émis à venir'', a encore estimé Ali Ouattara.
En avril 2003, suite à la violence issue des élections présidentielles et législatives contestées, la Côte d'Ivoire avait accepté la compétence de la CPI en vertu des dispositions de l'article 12 (3) du Statut de Rome.
Un examen préliminaire avait été entrepris à partir de 2003 jusqu'en juin 2011, quand le procureur Luis Moreno Ocampo avait demandé l'ouverture d'une enquête sur la violence postélectorale de 2010 en Côte d'Ivoire.
Le président Ouattara avait envoyé des lettres de soutien à la compétence et à l'enquête de la CPI en 2010 et en 2011.
Deux mandats d'arrêt ont été émis à ce jour contre Laurent Gbagbo et Simone Gbagbo pour des crimes contre l'humanité.
L'audience de confirmation des charges de Laurent Gbagbo est fixée au 19 février prochain à La Haye où il est détenu depuis fin novembre 2011.
Simone Gbagbo devrait prochainement être inculpée en Côte d'Ivoire pour des crimes présumés, y compris le génocide.
Elle est la première femme à faire l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI et la Cour a demandé son transfert immédiat à La Haye.
La Coalition pour la Cour pénale internationale est un réseau mondial d'organisations de la société civile présentes dans 150 pays et travaillant en partenariat pour renforcer la coopération internationale avec la CPI, garantir l'équité, l'efficacité et l'indépendance de la Cour.
Elle a également pour objectif d'aider à rendre la justice à la fois visible et universelle et promouvoir de solides législations nationales permettant de rendre justice aux victimes de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide.
LS/cat/APA