La Côte d'Ivoire confirme son adhésion à la Cour pénale internationale, et devient le 122e pays à adhérer au Statut de Rome, qui définit le fonctionnement de la CPI. Cette cour est notamment chargée de juger l'ancien président Laurent Gbagbo. Il est accusé de crimes contre l'humanité et détenu à La Haye depuis un peu plus d'un an.
La Côte d'Ivoire aura donc ratifié le Statut de Rome trois jours avant l'audience de confirmation des charges de Laurent Gbagbo. Cette audience reportée à deux reprises, doit permettre à partir du 19 février à la CPI de déterminer s'il y a matière ou non à organiser un procès de l'ancien président ivoirien. Ratification ou pas, la Cour pénale internationale avait de toute façon réaffirmé l'an dernier sa compétence pour juger Laurent Gbagbo, en dépit des protestations de la défense. Motif : dès 2003, sous la présidence Gbagbo, Abidjan a reconnu la compétence de la Cour, et deux autres courriers du président Alassane Ouattara ont depuis enfoncé le clou.
La ratification du traité de la CPI ne change donc pas fondamentalement la donne pour cette audience. En revanche, des ONG le soulignent : en confirmant son adhésion à la CPI, la Côte d'Ivoire voit aussi réaffirmées ses obligations à l'égard de la Cour. Ainsi la CPI a émis, il y a un an, un mandat d'arrêt contre Simone Gbagbo, rendu public il y a trois mois. Voilà donc un an que la Côte d'Ivoire est censée transférer l'épouse de l'ancien président à La Haye. Si les autorités ivoiriennes s'y refusent, elles sont tenues de convaincre les juges de la CPI que le cas Simone Gbagbo n'est pas recevable devant la Cour. Or elles n'ont encore rien fait.
La Côte d'Ivoire aura donc ratifié le Statut de Rome trois jours avant l'audience de confirmation des charges de Laurent Gbagbo. Cette audience reportée à deux reprises, doit permettre à partir du 19 février à la CPI de déterminer s'il y a matière ou non à organiser un procès de l'ancien président ivoirien. Ratification ou pas, la Cour pénale internationale avait de toute façon réaffirmé l'an dernier sa compétence pour juger Laurent Gbagbo, en dépit des protestations de la défense. Motif : dès 2003, sous la présidence Gbagbo, Abidjan a reconnu la compétence de la Cour, et deux autres courriers du président Alassane Ouattara ont depuis enfoncé le clou.
La ratification du traité de la CPI ne change donc pas fondamentalement la donne pour cette audience. En revanche, des ONG le soulignent : en confirmant son adhésion à la CPI, la Côte d'Ivoire voit aussi réaffirmées ses obligations à l'égard de la Cour. Ainsi la CPI a émis, il y a un an, un mandat d'arrêt contre Simone Gbagbo, rendu public il y a trois mois. Voilà donc un an que la Côte d'Ivoire est censée transférer l'épouse de l'ancien président à La Haye. Si les autorités ivoiriennes s'y refusent, elles sont tenues de convaincre les juges de la CPI que le cas Simone Gbagbo n'est pas recevable devant la Cour. Or elles n'ont encore rien fait.