La route tue et continue de tuer. Le mauvais état de nos routes, l’imprudence des chauffeurs, le manque de courtoisie sur nos routes et autres sont bien souvent les causes des nombreux morts sur ces voies qui sont aujourd’hui des routes de la mort. Voyager de nos jours constitue une lutte permanente contre la mort.
Tellement les nids de poules qui sont appelés à tort ou à raison des tombeaux ouverts par les usagers sont nombreux. Le samedi 16 février 2013, alors que nous revenions de Raviart, nous sommes tombés sur un accident sur l’axe Tiébissou-Bouaké, dû à ces «tombeaux ouverts». Précisément environ un kilomètre après N’gattadolikro. Dans cet accident, un gendarme, visiblement un routier vu ses bottes de travail, a perdu la vie. Ce jeune gendarme d’une trentaine d’années est mort broyé dans sa voiture de marque BMW de couleur rouge bordeaux immatriculée 2786 EJ01. Que s’est-il passé pour que l’on en arrive là ? En effet, selon les informations recueillies auprès du chauffeur du camion remorque, Ouattara Sougalo avec qui l’accident a eu lieu, la BMW que conduisait Bonga Roger Serge, la victime, venait de Tiébissou pour Bouaké. Celui-ci suivait un autre véhicule. Ce dernier ayant vu un nid de poule a freiné pour pouvoir passer le trou. Le chauffeur de la Bmw qui, visiblement, était un plus en vitesse, a voulu éviter le derrière du camion qui a freiné devant lui. C’est alors qu’il s’est rabattu sur le côté gauche croyant pouvoir se dégager rapidement. C’est en ce moment qu’il est rentré sous le gros camion qui l’a traîné sur quelques mètres avant de s’affaisser sur lui. Broyant complètement le véhicule. Les premiers usagers arrivés sur le lieu de l’accident ont fait et des pieds et des mains pour sortir le corps sans vie de Bonga Roger Serge. Mais ils ne pourront pas car coincé dans la voiture. Au moment où nous quittions les lieux aux environs de 18H, les sapeurs pompiers militaires n’étaient encore arrivés sur les lieux. Au vu de cet énième accident sur cette voie, les usagers se demandaient pourquoi la réparation ou la réhabilitation de cette voie a pris du retard.
Car cela fait un peu plus d’un an que les travaux ont commencé. Jusqu’à présent, c’est seulement le tronçon Yamoussoukro-Lolobo qui est réhabilité. La société Razel qui a le contrat de réhabilitation de cette voie jusqu’à Bouaké est invisible sur la route depuis quelques semaines. Que se passe-t-il ? N’est-elle pas payée ? se demandaient les passagers. Pour l’heure, tous appellent l’Etat à prendre ses responsabilités afin que les travaux avancent le plus rapidement possible.
JEAN PAUL LOUKOU
Tellement les nids de poules qui sont appelés à tort ou à raison des tombeaux ouverts par les usagers sont nombreux. Le samedi 16 février 2013, alors que nous revenions de Raviart, nous sommes tombés sur un accident sur l’axe Tiébissou-Bouaké, dû à ces «tombeaux ouverts». Précisément environ un kilomètre après N’gattadolikro. Dans cet accident, un gendarme, visiblement un routier vu ses bottes de travail, a perdu la vie. Ce jeune gendarme d’une trentaine d’années est mort broyé dans sa voiture de marque BMW de couleur rouge bordeaux immatriculée 2786 EJ01. Que s’est-il passé pour que l’on en arrive là ? En effet, selon les informations recueillies auprès du chauffeur du camion remorque, Ouattara Sougalo avec qui l’accident a eu lieu, la BMW que conduisait Bonga Roger Serge, la victime, venait de Tiébissou pour Bouaké. Celui-ci suivait un autre véhicule. Ce dernier ayant vu un nid de poule a freiné pour pouvoir passer le trou. Le chauffeur de la Bmw qui, visiblement, était un plus en vitesse, a voulu éviter le derrière du camion qui a freiné devant lui. C’est alors qu’il s’est rabattu sur le côté gauche croyant pouvoir se dégager rapidement. C’est en ce moment qu’il est rentré sous le gros camion qui l’a traîné sur quelques mètres avant de s’affaisser sur lui. Broyant complètement le véhicule. Les premiers usagers arrivés sur le lieu de l’accident ont fait et des pieds et des mains pour sortir le corps sans vie de Bonga Roger Serge. Mais ils ne pourront pas car coincé dans la voiture. Au moment où nous quittions les lieux aux environs de 18H, les sapeurs pompiers militaires n’étaient encore arrivés sur les lieux. Au vu de cet énième accident sur cette voie, les usagers se demandaient pourquoi la réparation ou la réhabilitation de cette voie a pris du retard.
Car cela fait un peu plus d’un an que les travaux ont commencé. Jusqu’à présent, c’est seulement le tronçon Yamoussoukro-Lolobo qui est réhabilité. La société Razel qui a le contrat de réhabilitation de cette voie jusqu’à Bouaké est invisible sur la route depuis quelques semaines. Que se passe-t-il ? N’est-elle pas payée ? se demandaient les passagers. Pour l’heure, tous appellent l’Etat à prendre ses responsabilités afin que les travaux avancent le plus rapidement possible.
JEAN PAUL LOUKOU