Sa volonté d’aider sa région à sortir de sa léthargie le pousse à palper tous les secteurs d’activités. Le sport semble être une terre fertile pour lui. A peine a-t-il semé la graine du volley-ball sur le sol de Tanda, que ses filles deviennent championnes de Côte d’Ivoire 2012.
Développer le Gontougo par le sport. Il en a fait un sacerdoce. En faisant renaitre l’As Tanda pour en faire, en moins de deux ans, la championne du volley-ball en Côte d’Ivoire. Et pourtant, le pari paraissait impossible. Le Président Kobenan Yeboua Cévérin et son équipe rentrent grandement donc dans l’histoire du volley-ball, en étant le premier club à mettre fin au règne du Stella, depuis 3 ans, dans sa première saison de championnat national. Tout commence par le football. Kobenan Cévérin tente d’abord de hisser l’AS Tanda, section football, en ligue 1. Mais, cette aventure ne connaitra pas un succès. En dépit de ses efforts, le club masculin de football piétine. Mais, il ne démordra pas. Sa passion pour le football, il l’a depuis sa tendre enfance. Dans le club local d’Assuefry où il tient les perche pendant une bonne décennie avec le sur-nom de Kobenan AUC, parce qu’ayant pour ses séances d’entrainement, un polo que lui a légué son grand frère, alors membre de la section volley de Abidjan Université Club. C’est sans doute, ce denier, Yeboua Abo, qui l’inspirera dans son projet de création de l’AS Tanda volley-ball club, en 2010 à Bassam. Il recrute à l’ASEC et au Stella avec de gros moyens pour constituer le bataillon qui montera plus tard sur la plus haute marche du Volley-ball ivoirien. L’ancien coach de l’Asec Mimosas, Bagaté Souma, et deux autres grands noms du volley-ball tombent dans son escarcelle. Le club va subir les lois fédérales qui le privent de toute activité nationale pendant une saison. Ses relations dans la sous-région, surtout au Ghana, vont lui permettre de faire tourner l’équipe à travers de nombreux tournois et des matchs amicaux. En 2011, le club domine la deuxième division. D’Abengourou à Bouna, en passant par Bondoukou, l’AS Tanda se veut le miroir de cette grande région. Kobenan Yeboua Cévérin, le sachant, ne lésine pas sur les moyens. Ces "filles" ont le statut de joueur professionnel. Les élèves et étudiantes sont prises en charge. Les primes de match très "juteuses". Et même celles d’entrainement. De quoi motiver les joueuses à mouiller le maillot. Alors qu’on vendait pas chère sa peau, l’As Tanda va bouleverser l’histoire du volley ball en Côte d’Ivoire, le 22 juin 2012. Elle est sacrée championne de la saison 2012. Yeboua Cévérin a donc réussi, en 2 ans, ce que des président de clubs n’ont pas réussi en 20 ans. Naturellement, Yeboua Kobenan, devrait bénéficier du soutien de tous les ressortissants du Gontougo, et même de tout le district du Zanzan…
PAR F. TAKY
Développer le Gontougo par le sport. Il en a fait un sacerdoce. En faisant renaitre l’As Tanda pour en faire, en moins de deux ans, la championne du volley-ball en Côte d’Ivoire. Et pourtant, le pari paraissait impossible. Le Président Kobenan Yeboua Cévérin et son équipe rentrent grandement donc dans l’histoire du volley-ball, en étant le premier club à mettre fin au règne du Stella, depuis 3 ans, dans sa première saison de championnat national. Tout commence par le football. Kobenan Cévérin tente d’abord de hisser l’AS Tanda, section football, en ligue 1. Mais, cette aventure ne connaitra pas un succès. En dépit de ses efforts, le club masculin de football piétine. Mais, il ne démordra pas. Sa passion pour le football, il l’a depuis sa tendre enfance. Dans le club local d’Assuefry où il tient les perche pendant une bonne décennie avec le sur-nom de Kobenan AUC, parce qu’ayant pour ses séances d’entrainement, un polo que lui a légué son grand frère, alors membre de la section volley de Abidjan Université Club. C’est sans doute, ce denier, Yeboua Abo, qui l’inspirera dans son projet de création de l’AS Tanda volley-ball club, en 2010 à Bassam. Il recrute à l’ASEC et au Stella avec de gros moyens pour constituer le bataillon qui montera plus tard sur la plus haute marche du Volley-ball ivoirien. L’ancien coach de l’Asec Mimosas, Bagaté Souma, et deux autres grands noms du volley-ball tombent dans son escarcelle. Le club va subir les lois fédérales qui le privent de toute activité nationale pendant une saison. Ses relations dans la sous-région, surtout au Ghana, vont lui permettre de faire tourner l’équipe à travers de nombreux tournois et des matchs amicaux. En 2011, le club domine la deuxième division. D’Abengourou à Bouna, en passant par Bondoukou, l’AS Tanda se veut le miroir de cette grande région. Kobenan Yeboua Cévérin, le sachant, ne lésine pas sur les moyens. Ces "filles" ont le statut de joueur professionnel. Les élèves et étudiantes sont prises en charge. Les primes de match très "juteuses". Et même celles d’entrainement. De quoi motiver les joueuses à mouiller le maillot. Alors qu’on vendait pas chère sa peau, l’As Tanda va bouleverser l’histoire du volley ball en Côte d’Ivoire, le 22 juin 2012. Elle est sacrée championne de la saison 2012. Yeboua Cévérin a donc réussi, en 2 ans, ce que des président de clubs n’ont pas réussi en 20 ans. Naturellement, Yeboua Kobenan, devrait bénéficier du soutien de tous les ressortissants du Gontougo, et même de tout le district du Zanzan…
PAR F. TAKY