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Politique Publié le mercredi 20 février 2013 | L’Hebdo Ivoirien

Cpi/ Audience de Laurent Gbagbo Dur, dur de coincer le « Woody »

© L’Hebdo Ivoirien Par DR
CPI : l’ex Président Laurent Gbagbo devant les juges
Mardi 19 février 2013. La Haye. L’ancien président ivoirien comparait à la Cour pénale internationale (CPI), pour crime contre l’humanité.
L’audience de confirmation des charges contre l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l’humanité, ouverte mardi après-midi à La Haye, est très suivie à Abidjan, la capitale économique ivoirienne. Au Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne, les populations rassemblées dans un restaurant de la Rue du Commerce, suivent dans le silence et avec beaucoup de concentration, les déclarations de l’accusation et de la défense, diffusées sur un écran de télévision. "Je pense que c’est l’avenir de la Côte d’Ivoire qui se joue à partir d’aujourd’hui à La Haye", déclare Hervé Dago, visiblement partisan de l’ancien Chef de l’Etat ivoirien. Pour lui, "si l’affaire Gbagbo est jugée recevable à la CPI avec la confirmation des charges, cela va impacter négativement le processus de réconciliation nationale" avant même le "verdict du procès". Prenant, à contre-pied cette position, Fabrice Koffi et Raoul Koné, qui ont le même point de vue, tranchent : "Il faut mettre fin à l’impunité. Gbagbo récolte ce qu’il a semé". "De toutes les façons, je pense qu’à la CPI ce sont les arguments et les preuves qui auront droit de cité", renchérit Moussa Diawara, très pressé de regagner ses bureaux après la pose de midi. A l’ouverture de l’audience de confirmation, la juge Silvia Fernandez de Gurmendi qui préside la chambre préliminaire, a rappelé les différentes procédures et méthodes de cette audience. Assis derrière ses avocats, Laurent Gbagbo, vêtu d’un costume bleu foncé et d’une chemise et cravate bleu clair, présentait un air "serein". L’objectif de cette audience est de permettre aux juges d’examiner les éléments de preuves rassemblés par l’accusation pour voir s’ils suffisamment solides pour permettre la tenue d’un procès. "Cette audience n’est pas un procès. Elle doit permettre de savoir si l’affaire doit être renvoyée devant une chambre de première instance pour y être jugée", a d’emblée précisé Silvia Fernandez de Gurmendi. Cette audience de confirmation des charges doit se conclure le 28 février par une déclaration de l’accusé, Laurent Gbagbo.

Guy Antoine Mohamed (lhebdoivoirien@yahoo.fr)
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