Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le gouvernement ivoirien a entamé l’opération de démantèlement des barrages des ‘’Dozos’’, chasseurs traditionnels qui se substituent souvent à la police et à la gendarmerie dans certaines localités du pays et dont les agissements sont parfois décriés par les populations, a annoncé mardi le ministre délégué à la défense, Paul Koffi Koffi.
‘'La guerre est terminée (…) l'Etat de droit doit reprendre ses droits'', a déclaré le ministre Koffi sur les antennes de la télévision nationale première chaîne à la faveur d'une opération de démantèlement des barrages ‘'Dozos'' sur l'axe Abidjan-San Pédro, le week-end dernier.
Selon lui, le temps où le gouvernement tolérait la présence des dozos notamment au corridor et autres barrages est révolu avec la ‘'normalisation'' qu'enregistre le pays.
‘'Nous avons pris des dispositions pour lutter contre le racket et les tracasseries routières'', a-t-il ajouté.
Dans un Etat de droit, a soutenu le ministre délégué à la défense, la sécurisation est l'affaire des forces régulières.
Ces Dozos qui ont combattu aux côtés des ex-Forces Nouvelles de la rébellion ivoirienne, sont souvent accusés par les organisations de défense des droits de l'homme de violations des droits humains.
Le désarmement, la démobilisation et de la réintégration des ex-combattants demeure une équation difficile à résoudre par les autorités ivoiriennes.
Après quelques années de ‘'tâtonnement'', avec la dizaine de structures exerçant dans le secteur, le Chef de l'Etat Alassane Ouattara vient de mettre en place une Autorité chargée du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration des ex-combattants.
Le Conseil national de la sécurité dont dépend cette Autorité a récemment annoncé que quelques 20 000 ex-combattants seront réintégrés cette année.
‘'La guerre est terminée (…) l'Etat de droit doit reprendre ses droits'', a déclaré le ministre Koffi sur les antennes de la télévision nationale première chaîne à la faveur d'une opération de démantèlement des barrages ‘'Dozos'' sur l'axe Abidjan-San Pédro, le week-end dernier.
Selon lui, le temps où le gouvernement tolérait la présence des dozos notamment au corridor et autres barrages est révolu avec la ‘'normalisation'' qu'enregistre le pays.
‘'Nous avons pris des dispositions pour lutter contre le racket et les tracasseries routières'', a-t-il ajouté.
Dans un Etat de droit, a soutenu le ministre délégué à la défense, la sécurisation est l'affaire des forces régulières.
Ces Dozos qui ont combattu aux côtés des ex-Forces Nouvelles de la rébellion ivoirienne, sont souvent accusés par les organisations de défense des droits de l'homme de violations des droits humains.
Le désarmement, la démobilisation et de la réintégration des ex-combattants demeure une équation difficile à résoudre par les autorités ivoiriennes.
Après quelques années de ‘'tâtonnement'', avec la dizaine de structures exerçant dans le secteur, le Chef de l'Etat Alassane Ouattara vient de mettre en place une Autorité chargée du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration des ex-combattants.
Le Conseil national de la sécurité dont dépend cette Autorité a récemment annoncé que quelques 20 000 ex-combattants seront réintégrés cette année.