Célébrée le 08 mars chaque année dans le monde, la Journée internationale de la femme se tiendra officiellement en Côte d’Ivoire le 21 mars prochain. En prélude à cette célébration de la gent féminine, le ministère de la Solidarité, de la Femme et de l’Enfant a procédé le mercredi 20 février 2013, à l’esplanade du palais de la culture de Treichville au lancement des festivités.
«Hommes et Femmes, ensemble pour une Côte d’Ivoire nouvelle et réconciliée». Tel est le thème choisi cette année, à l’occasion de la célébration de la journée de la Femme. Marraine de la cérémonie, Mme Dominique Ouattara, Première dame de Côte d’Ivoire, s’est dite préoccupée par la situation de la femme en général et de la femme ivoirienne en particulier. «Environ 4 millions de femmes et de fillettes dans le monde sont vendues pour le mariage, la prostitution ou l’esclavage. Cette situation est encore plus préoccupante dans des pays en crise ou en période post-crise comme la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, les violences à l’égard des femmes doivent être combattues avec la plus grande des énergies. Je voudrais surtout tirer la sonnette d’alarme sur les violences faites aux filles à l’école. J’exhorte solennellement, les parents d’élèves et les enseignants à protéger nos enfants contre ce mal qui prend de l’ampleur dans notre pays. Nous devons rester vigilants, car il y va de leur santé, de leur bonheur et leur avenir», a-t-elle fait savoir. Poursuivant, Mme Dominique Ouattara a réaffirmé l’engagement du Président de la République envers les femmes de Côte d’Ivoire. «Le Président de la République croit fermement au potentiel des femmes. A travers son engagement à donner plus de pouvoir et d’autonomie aux femmes, il veut non seulement respecter leurs droits, mais aussi leur rendre hommage pour les sacrifices qu’elles font quotidiennement», a-t-elle soutenu. En sa qualité d’organisatrice de ladite cérémonie, Mme Anne Désirée Oulotto, ministère de la Solidarité, de la Femme et de l’Enfant, a fait des observations suivantes sur les maux qui minent encore la gent féminine : «En Côte d’Ivoire, malgré l’évolution favorable du statut de la femme, des difficultés subsistent, dont le déficit de scolarisation des filles, le taux élevé de la mortalité maternelle et infantile, la recrudescence des violences sexuelles, la féminisation de la pauvreté et du VIH/SIDA, ainsi que l’inégalité dans les traitements salariaux entre les hommes et les femmes». Selon Anne Désirée Oulotto, le Gouvernement a pris l’engagement d’améliorer les indicateurs en matière d’égalité des sexes et de lutte contre les violences à l’endroit des femmes et des filles : «Il s’agira pour le Gouvernement de faire collaborer étroitement l’homme et la femme pour un développement économique, social et culturel harmonieux et durable». Un pagne aux couleurs nationales avec pour motif des pailles entremêlées a été confectionné à cette occasion. En Côte d’Ivoire, c’est la ville de Touba située dans la région du Bafing qui abritera les festivités de la 36ème journée internationale de la femme décrétée par les Nations Unies en 1977.
S.M
«Hommes et Femmes, ensemble pour une Côte d’Ivoire nouvelle et réconciliée». Tel est le thème choisi cette année, à l’occasion de la célébration de la journée de la Femme. Marraine de la cérémonie, Mme Dominique Ouattara, Première dame de Côte d’Ivoire, s’est dite préoccupée par la situation de la femme en général et de la femme ivoirienne en particulier. «Environ 4 millions de femmes et de fillettes dans le monde sont vendues pour le mariage, la prostitution ou l’esclavage. Cette situation est encore plus préoccupante dans des pays en crise ou en période post-crise comme la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, les violences à l’égard des femmes doivent être combattues avec la plus grande des énergies. Je voudrais surtout tirer la sonnette d’alarme sur les violences faites aux filles à l’école. J’exhorte solennellement, les parents d’élèves et les enseignants à protéger nos enfants contre ce mal qui prend de l’ampleur dans notre pays. Nous devons rester vigilants, car il y va de leur santé, de leur bonheur et leur avenir», a-t-elle fait savoir. Poursuivant, Mme Dominique Ouattara a réaffirmé l’engagement du Président de la République envers les femmes de Côte d’Ivoire. «Le Président de la République croit fermement au potentiel des femmes. A travers son engagement à donner plus de pouvoir et d’autonomie aux femmes, il veut non seulement respecter leurs droits, mais aussi leur rendre hommage pour les sacrifices qu’elles font quotidiennement», a-t-elle soutenu. En sa qualité d’organisatrice de ladite cérémonie, Mme Anne Désirée Oulotto, ministère de la Solidarité, de la Femme et de l’Enfant, a fait des observations suivantes sur les maux qui minent encore la gent féminine : «En Côte d’Ivoire, malgré l’évolution favorable du statut de la femme, des difficultés subsistent, dont le déficit de scolarisation des filles, le taux élevé de la mortalité maternelle et infantile, la recrudescence des violences sexuelles, la féminisation de la pauvreté et du VIH/SIDA, ainsi que l’inégalité dans les traitements salariaux entre les hommes et les femmes». Selon Anne Désirée Oulotto, le Gouvernement a pris l’engagement d’améliorer les indicateurs en matière d’égalité des sexes et de lutte contre les violences à l’endroit des femmes et des filles : «Il s’agira pour le Gouvernement de faire collaborer étroitement l’homme et la femme pour un développement économique, social et culturel harmonieux et durable». Un pagne aux couleurs nationales avec pour motif des pailles entremêlées a été confectionné à cette occasion. En Côte d’Ivoire, c’est la ville de Touba située dans la région du Bafing qui abritera les festivités de la 36ème journée internationale de la femme décrétée par les Nations Unies en 1977.
S.M