x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mardi 26 février 2013 | LG Infos

Poursuites des criminels des deux camps : De qui se moque Fatou Bensouda

Fatou Bensouda fait vraiment honte à la justice internationale ! Quand elle a le dos au mur, parce que sans arguments pour se délivrer des griffes de son gênant parti-pris dans le dossier ivoirien, elle jette à la face du monde un discours suranné du genre : «Aucun camp ne sera épargné». Mais personne n’est dupe, le camp Ouattara est bel et bien épargné ; point n’est besoin de faire un dessin pour le prouver. Cela fait plus d’un an que Laurent Gbagbo a été transféré à la Haye, pour coaction indirecte. Mais cela fait aussi plus d’un an que les responsables des massacres de Duékoué, de Yopougon, d’Anokoua Kouté, pour ne citer que ceux-là, se la coulent douce à Abidjan. Fatou Bensouda n’a jusqu’à ce jour entrepris de les poursuivre. Elle compte le faire à la saint glin glin. Sic ! Comment va-t-elle s’y prendre, quand même les enquêtes sont séquentielles, et ne concernent que les membres d’un seul des deux camps protagonistes de la crise ivoirienne ? Fatou Bensouda va prendre une éternité pour se préparer à ouvrir sa fameuse enquête sur les crimes commis par le camp Ouattara. Puis elle se donnera une autre éternité pour mettre en route la procédure de transfèrement devant la Cour. Si elle est encore là ! Pour l’heure, c’est Gbagbo, son épouse, Blé Goudé, et peut-être d’autres proches de l’ancien président qui sont dans le viseur de la Cpi. Parce qu’ «aucun camp ne sera épargné.» La honte ! Même la commission nationale d’enquête mise sur pied par Ouattara lui-même a mis à l’index plus de 700 criminels de son camp dont certains méritent amplement de rejoindre Laurent Gbagbo dans le box des accusés. Mais, évidemment, Bensouda ne peut pas les poursuivre, parce que cela pourrait remonter jusqu’au «Grand Chef». Ce qui serait un sacrilège en ces temps des solutions à problèmes. Car il faut faire en sorte que le «Grand Chef» reste en dehors de ces crimes odieux. Alors, Bensouda essaie de trouver des stratagèmes, se paye la tête des Ong de défense des Droits de l’Homme qui n’arrêtent pas de pondre des rapports épinglant les nouvelles autorités, en faisant croire que Ouattara et son groupe sont dans le viseur. Alors que ce n’est pas vrai. Si avec Laurent Gbagbo, seul à la barre, la boîte de pandore est secouée, et pourrait s’ouvrir, imaginons un seul instant que Guillaume Soro, Koné Zakaria, ou Cherif Ousmane pointent présents à la Haye. L’identité de celui qui les a recrutés, armés et entretenus jusqu’au coup d’Etat manqué du 19 septembre 2002 qui a engendré la crise électorale serait connue. Et naturellement, ce dernier serait écroué à son tour pour répondre de ses crimes. Voici ce que redoute Bensouda qui cherche désespérément les voies et moyens de ne prendre dans ses filets que du menu fretin au bout de ses enquêtes séquentielles. Mais c’est peine perdue, parce que la question ivoirienne, du moins, les exactions commises contre les proches ou pro Gbagbo par des hommes de Ouattara sont aussi visibles qu’un nez au milieu du visage. Les acrobaties judiciaires de Fatou Bensouda n’y changeront rien.
B.T
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ