Abidjan – Dans le cadre du programme Initiative Africaine du Cacao (ACI), un atelier sous-régional sur la fertilisation des sols en cacaoculture s’est ouvert mardi à Grand-Bassam, à l’attention de plus de 60 experts issus de divers horizons.
Organisé sur trois jours par la Fondation mondiale pour le cacao, en partenariat avec le ministère de l’Agriculture (Conseil du Café et du Cacao), l’USAID et l’IDH, l’atelier sous-régional a été officiellement ouvert par Dr Brédoumy Soumaïla, représentant du ministre ivoirien de l’Agriculture.
L’émissaire du ministre Coulibaly Mamadou Sangafowa a fait observer que le défi majeur de la cacaoculture en Afrique de l’ouest et du centre demeure sa durabilité et sa compétitivité. Aussi, s’est-il réjoui de l’objet de la rencontre de Grand-Bassam, en l’occurrence la fertilisation des sols, car il s’agit de « la gestion du premier facteur de cette durabilité qu’est la terre ».
« Un matériel végétal aussi performant soit-il, ne peut exprimer toutes ses potentialités que dans un environnement favorable. Pour toute culture, le premier environnement favorable à son développement, c’est le sol », a souligné M. Brédoumy. Selon lui, « la combinaison utilisation de matériel végétal performant et gestion rationnelle de la fertilité des sols, constitue donc le fondement idéal pour une production cacaoyère durable ».
« D’une manière générale, les augmentations du cacao se sont principalement faites par l’accroissement des surfaces plantées qui se fait au détriment de la végétation naturelle et des surfaces consacrées aux autres cultures, plutôt que par l’amélioration de la productivité qui elle, est étroitement liée à la fertilité du sol », a-t-il indiqué.
Brédoumy Soumaïla a noté que les diagnostics réalisés au niveau de la filière cacao révèlent de nombreuses insuffisances au rang desquelles figurent en bonne place, le faible rendement des plantations. Ce qui traduit l’état d’épuisement des sols, un défi que doit être relevé, estime-t-il, en vue d’assurer la durabilité de la chaîne de valeur du cacao.
Le représentant du ministre de l’Agriculture a dit attendre beaucoup de l’atelier, marqué par la confrontation des résultats des études et expériences menées dans les pays respectifs des participants sur la gestion de la fertilité des sols en cacaoculture et les meilleures pratiques susceptibles d’améliorer la productivité en milieu paysan.
Auparavant, le représentant de la Fondation mondiale pour le cacao, Sona Ebai s’est attelé à présenter les activités de l’organisation depuis son démarrage, en 2003, en Afrique de l’ouest. Il a également évoqué les défis à relever et les résultats attendus à cet atelier qui prend fin mercredi.
La cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence, notamment, du représentant du ministre de l’Agriculture du Nigeria et de celui du Conseil du Café et du Cacao de Côte d’Ivoire, Yapo Assamoi.
Organisé sur trois jours par la Fondation mondiale pour le cacao, en partenariat avec le ministère de l’Agriculture (Conseil du Café et du Cacao), l’USAID et l’IDH, l’atelier sous-régional a été officiellement ouvert par Dr Brédoumy Soumaïla, représentant du ministre ivoirien de l’Agriculture.
L’émissaire du ministre Coulibaly Mamadou Sangafowa a fait observer que le défi majeur de la cacaoculture en Afrique de l’ouest et du centre demeure sa durabilité et sa compétitivité. Aussi, s’est-il réjoui de l’objet de la rencontre de Grand-Bassam, en l’occurrence la fertilisation des sols, car il s’agit de « la gestion du premier facteur de cette durabilité qu’est la terre ».
« Un matériel végétal aussi performant soit-il, ne peut exprimer toutes ses potentialités que dans un environnement favorable. Pour toute culture, le premier environnement favorable à son développement, c’est le sol », a souligné M. Brédoumy. Selon lui, « la combinaison utilisation de matériel végétal performant et gestion rationnelle de la fertilité des sols, constitue donc le fondement idéal pour une production cacaoyère durable ».
« D’une manière générale, les augmentations du cacao se sont principalement faites par l’accroissement des surfaces plantées qui se fait au détriment de la végétation naturelle et des surfaces consacrées aux autres cultures, plutôt que par l’amélioration de la productivité qui elle, est étroitement liée à la fertilité du sol », a-t-il indiqué.
Brédoumy Soumaïla a noté que les diagnostics réalisés au niveau de la filière cacao révèlent de nombreuses insuffisances au rang desquelles figurent en bonne place, le faible rendement des plantations. Ce qui traduit l’état d’épuisement des sols, un défi que doit être relevé, estime-t-il, en vue d’assurer la durabilité de la chaîne de valeur du cacao.
Le représentant du ministre de l’Agriculture a dit attendre beaucoup de l’atelier, marqué par la confrontation des résultats des études et expériences menées dans les pays respectifs des participants sur la gestion de la fertilité des sols en cacaoculture et les meilleures pratiques susceptibles d’améliorer la productivité en milieu paysan.
Auparavant, le représentant de la Fondation mondiale pour le cacao, Sona Ebai s’est attelé à présenter les activités de l’organisation depuis son démarrage, en 2003, en Afrique de l’ouest. Il a également évoqué les défis à relever et les résultats attendus à cet atelier qui prend fin mercredi.
La cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence, notamment, du représentant du ministre de l’Agriculture du Nigeria et de celui du Conseil du Café et du Cacao de Côte d’Ivoire, Yapo Assamoi.