La sécurité intérieure ne doit plus être l’affaire des seuls gendarmes et policiers. Elle doit également concerner les populations de base. Mais cela doit se faire dans un cadre cohérent et précis. C’est en vue de trouver ce cadre cohérent que le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), en collaboration avec le FISU (forum ivoirien pour la sécurité urbaine) a organisé les lundi 25 et mardi 26 février, à l’hôtel du golf, à Cocody, un séminaire régional sur la sécurité communautaire. Financé par l’agence japonaise de coopération internationale (JICA), ce séminaire permettra d’engager une réflexion sur les approches de sécurité communautaire en Côte d’Ivoire, en vue d’améliorer la compréhension et l’appropriation. A terme, il s’agira de déterminer un cadre d’intervention cohérent, concerté et efficace en matière de gouvernance de la sécurité, incluant les participations des populations à la gestion. M. Bamba Cheick Daniel, directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la Sécurité, en livrant le message de son patron, a salué la tenue de ces assises. Pour lui, la participation de la population à la question sécuritaire ne signifie pas que celle-ci arrache des prérogatives dévolues à l’Etat. «La loi sur la décentralisation donnant déjà ces prérogatives aux collectivités», a-t-il précisé. La reforme de la sécurité, a indiqué pour sa part, M. Mocktar Lane, représentant du PNUD, doit être le prétexte pour la mise en œuvre de cette gestion communautaire dont le projet pilote se déroule actuellement dans les villes de Duekoué, Man, Guiglo et Danané. Ce, grâce au financement de la JICA. L’agence, a indiqué sa responsable, Mme Fujiyama Mayumi, a commandité une étude sur la sécurité et la justice en Côte d’Ivoire. Les résultats permettront de savoir quel type d’appui la JICA apportera aux deux secteurs. Dao Maïmouna
Société Publié le mercredi 27 février 2013 | Le Patriote
