Yamoussoukro, Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a appelé mercredi à Yamoussoukro, les Etats membres à continuer à soutenir les efforts entrepris au Mali et en Guinée-Bissau, en crise.
Lors de son allocution d’ouverture de la 42ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de cette institution, le président en exercice de la CEDAO a souligné que les résultats obtenus dans le règlement des crises au Mali et en Guinée-Bissau l’ont été au bout de multiples sacrifices consentis par les peuples de ces deux pays et par les Etats, en toute solidarité.
« Je voudrais donc rendre un vibrant hommage à chacune et à chacun des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO. Je salue et remercie vivement nos partenaires, notamment l’Union africaine, les nations unies, l’Union européenne, les Etats unis et la France pour leur soutien et leur mobilisation exceptionnelle », a dit le président Ouattara. Selon lui, l’évolution actuelle de ces crises nécessite que les Etats de la Communauté se penchent sur l’examen d’un certain nombre de préoccupations afin de consolider leur règlement.
« Sur la crise malienne, l’intervention militaire de la France, aux côtés de l’armée malienne, des troupes du Tchad et de la MISMA a permis d’inverser le courbe dramatique des évènements et de sauver la forme républicaine de l’Etat malien. En dépit des multiples soubresauts, nous avons beaucoup progressé sur les fronts militaires et diplomatiques… C’est pourquoi nous sommes restés mobilisés depuis maintenant 11 mois pour rétablir la paix et restaurer l’ordre constitutionnel dans les deux pays frères que sont la Mali et la Guinée-Bissau », a-t-il relevé.
Pour le Mali en particulier, le président Ouattara demande aux pays membres de l’institution ouest-africaine de se pencher sur la transformation de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) en une opération de maintien de la paix, dotée d’un mandat approprié et des capacités de soutiens robustes à la hauteur du défi terroriste.
« Si la situation militaire évolue favorablement en dépit des contraintes liées à la nature du conflit, l’adoption de la feuille de route et la promulgation du calendrier électoral par le gouvernement de transition permettent d’envisager légitimement la normalisation institutionnelle du pays. Mais il faudra aller plus loin, vers la réconciliation et le dialogue national pour sceller définitivement la paix », a recommandé M. Ouattara.
Relativement à la situation en Guinée-Bissau, il est optimiste. « La situation en Guinée-Bissau s’est nettement améliorée ces derniers temps. Le pays s’est installé sur la voie de la normalité avec des autorités de transition qui adhèrent au pacte de transition. J’appelle à une appréciation lucide des progrès politiques réalisés par les autorités de transition afin que soient levés les sanctions et la mise au ban de la Guinée-Bissau », a-t-il plaidé.
« Cette 42ème session ordinaire de notre Conférence nous offre l’occasion de passer en revue l’état des activités de notre communauté. Nos conclusions guideront l’adoption d’orientations innovantes que nous devrons imprimer à la gestion des dossiers prioritaires relatifs notamment au processus d’intégration régionale, aux questions institutionnelles, et à la paix et à la sécurité régionale », a indiqué le chef de l’Etat ivoirien.
« En tout état de cause, l’examen du rapport de la 69ème session du Conseil des ministres relatif à l’ensemble des recommandations sur ces différents questions devra nous préciser les orientations à prendre pour relever les immenses défis qui nous attendent… la paix et la stabilité sont indispensables pour tirer les dividendes de nos sacrifices et poursuivre l’œuvre de construction communautaire », a-t-il insisté.
Les présidents Tchadien, Burundais et Mauritanien et le premier ministre marocain étaient les invités de cette 42ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO qui se poursuit avec une session à huis clos, la situation au Mali et en Guinée-Bissau après la cérémonie d’ouverture. Le deuxième et dernier jour verra des travaux sur l’attribution des postes statutaires et l’élargissement de la commission, et la signature des actes et décisions de la Communauté, entre autres.
M. Ouattara pourrait voir se proroger d’un an son mandat devant s’achever à l’issue de cette Conférence, estime-t-on.
(AIP)
zgrp/cmas
Lors de son allocution d’ouverture de la 42ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de cette institution, le président en exercice de la CEDAO a souligné que les résultats obtenus dans le règlement des crises au Mali et en Guinée-Bissau l’ont été au bout de multiples sacrifices consentis par les peuples de ces deux pays et par les Etats, en toute solidarité.
« Je voudrais donc rendre un vibrant hommage à chacune et à chacun des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO. Je salue et remercie vivement nos partenaires, notamment l’Union africaine, les nations unies, l’Union européenne, les Etats unis et la France pour leur soutien et leur mobilisation exceptionnelle », a dit le président Ouattara. Selon lui, l’évolution actuelle de ces crises nécessite que les Etats de la Communauté se penchent sur l’examen d’un certain nombre de préoccupations afin de consolider leur règlement.
« Sur la crise malienne, l’intervention militaire de la France, aux côtés de l’armée malienne, des troupes du Tchad et de la MISMA a permis d’inverser le courbe dramatique des évènements et de sauver la forme républicaine de l’Etat malien. En dépit des multiples soubresauts, nous avons beaucoup progressé sur les fronts militaires et diplomatiques… C’est pourquoi nous sommes restés mobilisés depuis maintenant 11 mois pour rétablir la paix et restaurer l’ordre constitutionnel dans les deux pays frères que sont la Mali et la Guinée-Bissau », a-t-il relevé.
Pour le Mali en particulier, le président Ouattara demande aux pays membres de l’institution ouest-africaine de se pencher sur la transformation de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) en une opération de maintien de la paix, dotée d’un mandat approprié et des capacités de soutiens robustes à la hauteur du défi terroriste.
« Si la situation militaire évolue favorablement en dépit des contraintes liées à la nature du conflit, l’adoption de la feuille de route et la promulgation du calendrier électoral par le gouvernement de transition permettent d’envisager légitimement la normalisation institutionnelle du pays. Mais il faudra aller plus loin, vers la réconciliation et le dialogue national pour sceller définitivement la paix », a recommandé M. Ouattara.
Relativement à la situation en Guinée-Bissau, il est optimiste. « La situation en Guinée-Bissau s’est nettement améliorée ces derniers temps. Le pays s’est installé sur la voie de la normalité avec des autorités de transition qui adhèrent au pacte de transition. J’appelle à une appréciation lucide des progrès politiques réalisés par les autorités de transition afin que soient levés les sanctions et la mise au ban de la Guinée-Bissau », a-t-il plaidé.
« Cette 42ème session ordinaire de notre Conférence nous offre l’occasion de passer en revue l’état des activités de notre communauté. Nos conclusions guideront l’adoption d’orientations innovantes que nous devrons imprimer à la gestion des dossiers prioritaires relatifs notamment au processus d’intégration régionale, aux questions institutionnelles, et à la paix et à la sécurité régionale », a indiqué le chef de l’Etat ivoirien.
« En tout état de cause, l’examen du rapport de la 69ème session du Conseil des ministres relatif à l’ensemble des recommandations sur ces différents questions devra nous préciser les orientations à prendre pour relever les immenses défis qui nous attendent… la paix et la stabilité sont indispensables pour tirer les dividendes de nos sacrifices et poursuivre l’œuvre de construction communautaire », a-t-il insisté.
Les présidents Tchadien, Burundais et Mauritanien et le premier ministre marocain étaient les invités de cette 42ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO qui se poursuit avec une session à huis clos, la situation au Mali et en Guinée-Bissau après la cérémonie d’ouverture. Le deuxième et dernier jour verra des travaux sur l’attribution des postes statutaires et l’élargissement de la commission, et la signature des actes et décisions de la Communauté, entre autres.
M. Ouattara pourrait voir se proroger d’un an son mandat devant s’achever à l’issue de cette Conférence, estime-t-on.
(AIP)
zgrp/cmas