Les 2500 places de la grande salle Félix Houphouët-Boigny de la Fondation du même nom ont affiché complet, à l’occasion de l’ouverture du 42ième sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’immense esplanade de l’illustre bâtisse était elle aussi noire d’un monde qui ne voulait pas se faire conter l’événement. Une mobilisation des grands jours qui consacrait, au-delà de l’importance des questions à débattre au cours de ce sommet, le soutien total de la Communauté au président de la République, Alassane Ouattara, président en exercice de la CEDEAO. Et cette mobilisation exceptionnelle est à mettre à l’actif des autorités politiques et administratives de la capitale politique ivoirienne, en l’occurrence, le gouverneur du District, Dr Thiam Augustin, qui a dirigé avec maestria toute l’organisation locale. Accompagné dans sa tâche par le représentant de l’Exécutif, le préfet de région, André Assoumou Ekponon, et du maire de la commune, Kouacou Kouadio Jean. La Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, dès 7h du matin, a été prise d’assaut, dans l’ordre et la discipline, par la population dans toute sa composante. La communauté autochtone avec à sa tête les chefs et rois, les allogènes et leurs chefs respectifs, les communautés membres de la CEDEAO, ont manifesté la joie de communier avec leurs chefs d’Etat ou de gouvernement venus contribuer au regain de vitalité d’une CEDEAO dirigée de mains de maître par le chef de l’Etat ivoirien, voilà deux ans. A tous ceux-là s’ajoute une population scolaire et estudiantine magnifiquement accoutrés dans leurs uniformes. Il faut également signaler que la ville de Yamoussoukro grouille actuellement de monde avec une circulation dense. Dans tous les grands carrefours, la circulation est réglée par des gendarmes et policiers, pour éviter d’éventuel accident et permettre aux populations commerçantes de vaquer tranquillement à leurs occupations. Il faut également noter que depuis mardi 26 février déjà, il n’y avait plus de chambres dans les hôtels de la place. Dans ce changement de climat, les maquis et restaurants sont chaque soir pris d’assaut par les visiteurs. Les opérateurs économiques se frottent les mains devant cette présence humaine massive qui leur permet de faire de bonnes affaires. Jacquelin Mintoh
Politique Publié le jeudi 28 février 2013 | Le Patriote