Les travaux de la 42ème session ordinaire du sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEDEAO a ouvert ses travaux, hier, dans l'après-midi à Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire. Le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Issoufou Mahamadou prend part à ce sommet aux côtés de douze autres Chefs d'Etat des pays membres de la CEDEAO.
Il s'agit des Présidents Alassane Ouattara de la Côte d'Ivoire, Président en exercice de la Communauté, Good Luck Jonathan du Nigéria, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Macky Sall du Sénégal, John Dramani Mahama du Ghana, Faure Gnasingbé du Togo, Ellen Johnson Sirleaf du Libéria, Alpha Condé de la Guinée, Yaya Jameh de la Gambie, Ernest Bai Koroma de la Sierra Leone, Manuel Serifo Nhamadjo de la Guinée Bissau et Diocounda Traoré du Mali. S'ajoutent également les Président Idriss Déby Itno (Tchad), Pierre Nkurunziza (Burundi) et Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie). Quant au Bénin et au Cap Vert, ils ont été représentés par leur Premier ministre respectif.
Cette 42ème session ordinaire du sommet axé sur la sécurité dans la sous-région, avec notamment la crise malienne et la transition en Guinée-Bissau, permettra également l'examen du rapport du président de la Commission de la CEDEAO ainsi que le renouvellement des instances de l'organisation. En procédant à l'ouverture des travaux de cette Conférence, le Président en exercice de la CEDEAO, SEM. Alassane Dramane Ouattara, Président de la Côte d'Ivoire, s'est réjoui des résultats réalisés durant son premier mandat à la tête de la CEDEAO.
Jetant un regard sur les résultats réalisés au cours de son mandat à la tête de la CEDEAO, M. Alassane Dramane Ouattara a indiqué que la permanente concertation entre nos Etats membres a favorisé la mise en œuvre des décisions. « L'indispensable solidarité entre nos Etats est devenue une réalité palpable ; elle devra guider notre détermination à renforcer les Institutions, la démocratie, l'Etat de droit et la bonne gouvernance dans chacun de nos pays», a-t-il soutenu. Ainsi, au plan économique, il s'est réjoui de constater que chacun des Etats, avec le soutien de nos partenaires au développement, a contribué au renforcement de la dynamique collective dans la réalisation des chantiers de développement communautaires, indispensables à l'amélioration des conditions de vie de nos populations. « Nos actions en cours convergent de manière irréversible vers une harmonisation de nos politiques sectorielles et confirment les bonnes perspectives de croissance de notre sous-région, avec un taux de croissance de 6,9% en 2012, contre 5,9% en 2011 », a-t-il souligné.
Abordant le point sur la paix et la stabilité dans la sous-région, il a salué la mobilisation, depuis maintenant 11 mois, de la CEDEAO pour rétablir la paix et restaurer l'ordre constitutionnel dans les deux pays frères que sont le Mali et la Guinée-Bissau. « Les résultats obtenus dans le règlement des crises au Mali et en Guinée-Bissau l'ont été au bout de multiples sacrifices consentis par les peuples de ces pays et par nos Etats, en toute solidarité».
Parlant de l'évolution actuelle de la crise au Mali, le Président en exercice de la CEDEAO a salué l'intervention militaire de la France, aux côtés de l'Armée malienne, des troupes du Tchad et de la MISMA, qui a permis d'inverser la courbe dramatique des évènements et de sauver la forme républicaine de l'Etat malien. « En dépit des multiples soubresauts, nous avons beaucoup progressé sur les fronts militaires et diplomatiques. Nous enregistrons, à cet effet, la libération de la quasi-totalité des villes du nord du Mali et le déploiement continue des effectifs de la MISMA et sa participation aux opérations, en appui aux forces françaises et maliennes. Les opérations en cours traduisent notre volonté de lutter contre les groupes armés terroristes et de sécuriser le nord du Mali», a-t-il souligné.
Au plan diplomatique, a annoncé le président ivoirien, avec le soutien de nos partenaires, ils ont réussi à obtenir un accroissement des effectifs de la MISMA à hauteur de 8000 hommes, précisant que près de 73% des effectifs de la MISMA sont aujourd'hui présents au Mali. En effet, a-t-il ajouté, « avec la Conférence des Donateurs du 29 janvier 2013, à Addis-Abeba, la mobilisation des promesses de fonds de 455 millions de dollars, constitue un pas important dans le déploiement complet de la MISMA au Mali ».
Quant à la situation politique en Guinée-Bissau, il a noté qu'elle s'est nettement améliorée ces derniers mois. « Le pays s'est installé sur la voie de la normalité et les efforts d'ouverture des autorités de transition en direction du PAIGC ont porté leurs fruits avec l'adhésion du PAIGC au pacte de la transition. Il faudra aller vers plus d'ouverture, d'inclusion et de responsabilisation », a-t-il précisé. Aussi, a-t-il rendu un vibrant hommage « à tous les Chefs d'Etat et de gouvernement dont l'implication entière et constante dans la gestion des deux crises rehausse le leadership de notre organisation commune ».
Dans une intervention qu'il a faite à l'occasion du sommet, le Président tchadien, SEM. Idriss Déby Itno a souligné l'urgence du déploiement des forces de la MISMA au Mali. "L'heure n'est plus aux discours (...) mais plutôt à l'action", "l'ennemi n'attend pas", a-t-il lancé.
Il s'agit des Présidents Alassane Ouattara de la Côte d'Ivoire, Président en exercice de la Communauté, Good Luck Jonathan du Nigéria, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Macky Sall du Sénégal, John Dramani Mahama du Ghana, Faure Gnasingbé du Togo, Ellen Johnson Sirleaf du Libéria, Alpha Condé de la Guinée, Yaya Jameh de la Gambie, Ernest Bai Koroma de la Sierra Leone, Manuel Serifo Nhamadjo de la Guinée Bissau et Diocounda Traoré du Mali. S'ajoutent également les Président Idriss Déby Itno (Tchad), Pierre Nkurunziza (Burundi) et Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie). Quant au Bénin et au Cap Vert, ils ont été représentés par leur Premier ministre respectif.
Cette 42ème session ordinaire du sommet axé sur la sécurité dans la sous-région, avec notamment la crise malienne et la transition en Guinée-Bissau, permettra également l'examen du rapport du président de la Commission de la CEDEAO ainsi que le renouvellement des instances de l'organisation. En procédant à l'ouverture des travaux de cette Conférence, le Président en exercice de la CEDEAO, SEM. Alassane Dramane Ouattara, Président de la Côte d'Ivoire, s'est réjoui des résultats réalisés durant son premier mandat à la tête de la CEDEAO.
Jetant un regard sur les résultats réalisés au cours de son mandat à la tête de la CEDEAO, M. Alassane Dramane Ouattara a indiqué que la permanente concertation entre nos Etats membres a favorisé la mise en œuvre des décisions. « L'indispensable solidarité entre nos Etats est devenue une réalité palpable ; elle devra guider notre détermination à renforcer les Institutions, la démocratie, l'Etat de droit et la bonne gouvernance dans chacun de nos pays», a-t-il soutenu. Ainsi, au plan économique, il s'est réjoui de constater que chacun des Etats, avec le soutien de nos partenaires au développement, a contribué au renforcement de la dynamique collective dans la réalisation des chantiers de développement communautaires, indispensables à l'amélioration des conditions de vie de nos populations. « Nos actions en cours convergent de manière irréversible vers une harmonisation de nos politiques sectorielles et confirment les bonnes perspectives de croissance de notre sous-région, avec un taux de croissance de 6,9% en 2012, contre 5,9% en 2011 », a-t-il souligné.
Abordant le point sur la paix et la stabilité dans la sous-région, il a salué la mobilisation, depuis maintenant 11 mois, de la CEDEAO pour rétablir la paix et restaurer l'ordre constitutionnel dans les deux pays frères que sont le Mali et la Guinée-Bissau. « Les résultats obtenus dans le règlement des crises au Mali et en Guinée-Bissau l'ont été au bout de multiples sacrifices consentis par les peuples de ces pays et par nos Etats, en toute solidarité».
Parlant de l'évolution actuelle de la crise au Mali, le Président en exercice de la CEDEAO a salué l'intervention militaire de la France, aux côtés de l'Armée malienne, des troupes du Tchad et de la MISMA, qui a permis d'inverser la courbe dramatique des évènements et de sauver la forme républicaine de l'Etat malien. « En dépit des multiples soubresauts, nous avons beaucoup progressé sur les fronts militaires et diplomatiques. Nous enregistrons, à cet effet, la libération de la quasi-totalité des villes du nord du Mali et le déploiement continue des effectifs de la MISMA et sa participation aux opérations, en appui aux forces françaises et maliennes. Les opérations en cours traduisent notre volonté de lutter contre les groupes armés terroristes et de sécuriser le nord du Mali», a-t-il souligné.
Au plan diplomatique, a annoncé le président ivoirien, avec le soutien de nos partenaires, ils ont réussi à obtenir un accroissement des effectifs de la MISMA à hauteur de 8000 hommes, précisant que près de 73% des effectifs de la MISMA sont aujourd'hui présents au Mali. En effet, a-t-il ajouté, « avec la Conférence des Donateurs du 29 janvier 2013, à Addis-Abeba, la mobilisation des promesses de fonds de 455 millions de dollars, constitue un pas important dans le déploiement complet de la MISMA au Mali ».
Quant à la situation politique en Guinée-Bissau, il a noté qu'elle s'est nettement améliorée ces derniers mois. « Le pays s'est installé sur la voie de la normalité et les efforts d'ouverture des autorités de transition en direction du PAIGC ont porté leurs fruits avec l'adhésion du PAIGC au pacte de la transition. Il faudra aller vers plus d'ouverture, d'inclusion et de responsabilisation », a-t-il précisé. Aussi, a-t-il rendu un vibrant hommage « à tous les Chefs d'Etat et de gouvernement dont l'implication entière et constante dans la gestion des deux crises rehausse le leadership de notre organisation commune ».
Dans une intervention qu'il a faite à l'occasion du sommet, le Président tchadien, SEM. Idriss Déby Itno a souligné l'urgence du déploiement des forces de la MISMA au Mali. "L'heure n'est plus aux discours (...) mais plutôt à l'action", "l'ennemi n'attend pas", a-t-il lancé.
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