YAMOUSSOUKRO (Côte d’Ivoire) - Les dirigeants d’Afrique de l’Ouest ont apporté jeudi leur soutien au projet de transformer à terme la
force africaine déployée au Mali, la Misma, en une mission de paix de l’ONU.
"Il est essentiel de créer les conditions de transformation de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali, ndlr) en opération de maintien de la paix", a déclaré le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, reconduit pour un an à la tête de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
"Je souhaite à ce titre une étroite coordination entre la Cédéao, l’Union africaine, les autorités maliennes et le Conseil de sécurité pour définir un mandat conforme à nos objectifs de maintien de la paix et de lutte contre le terrorisme", a-t-il ajouté en clôture d’un sommet des chefs d’Etat de la Cédéao qui s’était ouvert mercredi à Yamoussoukro.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a demandé au secrétaire général Ban Ki-moon de présenter un rapport avant fin mars sur la faisabilité d’une opération de maintien de la paix au Mali, a annoncé mercredi l’ambassadeur français à l’ONU Gérard Araud.
Si l’idée d’une transformation de la Misma en opération onusienne a été soutenue lors du sommet de Yamoussoukro, plusieurs responsables ont souligné que la question du mandat d’une telle force - "maintien" ou "imposition de la paix" - devait être examinée attentivement.
La Misma est censée prendre à terme le relais de l’armée française qui, depuis son intervention le 11 janvier en soutien aux forces armées maliennes, a réussi à chasser les groupes jihadistes des grandes villes du Nord malien qu’ils occupaient depuis l’an dernier.
Mais le déploiement de la force africaine - qui a envoyé au Mali quelque 3.500 soldats, selon Paris - est jugé lent, et seuls les troupes françaises (4.000 hommes) et le contingent du Tchad (environ 2.000 hommes), qui ne fait pas partie de la Misma, sont en première ligne face aux islamistes dans l’extrême Nord du Mali.
ck-tmo/jmc
force africaine déployée au Mali, la Misma, en une mission de paix de l’ONU.
"Il est essentiel de créer les conditions de transformation de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali, ndlr) en opération de maintien de la paix", a déclaré le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, reconduit pour un an à la tête de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
"Je souhaite à ce titre une étroite coordination entre la Cédéao, l’Union africaine, les autorités maliennes et le Conseil de sécurité pour définir un mandat conforme à nos objectifs de maintien de la paix et de lutte contre le terrorisme", a-t-il ajouté en clôture d’un sommet des chefs d’Etat de la Cédéao qui s’était ouvert mercredi à Yamoussoukro.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a demandé au secrétaire général Ban Ki-moon de présenter un rapport avant fin mars sur la faisabilité d’une opération de maintien de la paix au Mali, a annoncé mercredi l’ambassadeur français à l’ONU Gérard Araud.
Si l’idée d’une transformation de la Misma en opération onusienne a été soutenue lors du sommet de Yamoussoukro, plusieurs responsables ont souligné que la question du mandat d’une telle force - "maintien" ou "imposition de la paix" - devait être examinée attentivement.
La Misma est censée prendre à terme le relais de l’armée française qui, depuis son intervention le 11 janvier en soutien aux forces armées maliennes, a réussi à chasser les groupes jihadistes des grandes villes du Nord malien qu’ils occupaient depuis l’an dernier.
Mais le déploiement de la force africaine - qui a envoyé au Mali quelque 3.500 soldats, selon Paris - est jugé lent, et seuls les troupes françaises (4.000 hommes) et le contingent du Tchad (environ 2.000 hommes), qui ne fait pas partie de la Misma, sont en première ligne face aux islamistes dans l’extrême Nord du Mali.
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