Yamoussoukro (Côte d’Ivoire) - Les autorités ivoiriennes et guinéennes ont décidé jeudi à Yamoussoukro du retrait des militaires du village de Kpéaba, à la zone frontalière, objet de litige entre les deux pays.
En marge du 42ème sommet ordinaire du Chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le ministre des affaires étrangères de la Guinée, Louncény Fall et son homologue ivoirien, Charles Diby Koffi ont, au cours d'une rencontre, ‘'réaffirmé leur volonté de ne ménager aucun effort pour le renforcement des liens séculaires d'amitié et de fraternité qui existent entre les deux pays''.
Selon le communiqué final qui a été conjointement signé par les deux ministres, la Côte d'Ivoire et la Guinée, ont réitéré leur ‘'détermination à ouvrer sans relâche en faveur de la consolidation des relations de bon voisinage, indispensables à l'instauration d'un climat propice au développement harmonieux et solidaire des deux pays''.
Les deux paries ont en outre souligné ‘'l'impérieuse'' nécessité de parvenir à un règlement ‘'pacifique et durable de tout litige survenant le long des frontières communes aux deux pays''.
Elles ont également convenu du ‘'retrait de leurs forces respectives de la zone frontalière, objet du litige''.
La création d'une commission conjointe, comprenant les représentants des ministères des affaires étrangères, de la défense et de l'intérieur, en vue de la matérialisation de la frontière entre la Côte d'Ivoire et la Guinée, a été également adoptée.
‘'Ladite commission se réunira au niveau des experts, à Conakry, à une date qui sera fixée de commun accord'', conclut le communiqué.
Le village de Kpéaba, proche de la localité ivoirienne de Sipilou (à une quinzaine de km de la frontière), était occupé depuis le 25 janvier par des soldats guinéens, ce qui avait occasionné des incidents avec les habitants.
Les soldats guinéens y avaient retiré le drapeau ivoirien pour hisser celui de la Guinée, selon plusieurs sources.
Ce litige frontalier remonte à l'époque de l'indépendance des deux pays. Ex-colonies françaises, la Guinée a acquis son indépendance en 1958 et la Côte d'Ivoire en 1960, rappelle-t-on.
Les autorités guinéennes avaient récusé tout conflit frontalier, assurant qu'il ne saurait y avoir un quelconque différend territorial entre la Guinée et la Côte d'Ivoire.
L'Ouest ivoirien, frontalier de la Guinée et du Liberia, a été meurtri durant la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011 ayant fait quelque 3.000 morts.
Cette région a connu depuis lors une série d'attaques, parfois sanglantes, de groupes armés.
LS/of/
En marge du 42ème sommet ordinaire du Chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le ministre des affaires étrangères de la Guinée, Louncény Fall et son homologue ivoirien, Charles Diby Koffi ont, au cours d'une rencontre, ‘'réaffirmé leur volonté de ne ménager aucun effort pour le renforcement des liens séculaires d'amitié et de fraternité qui existent entre les deux pays''.
Selon le communiqué final qui a été conjointement signé par les deux ministres, la Côte d'Ivoire et la Guinée, ont réitéré leur ‘'détermination à ouvrer sans relâche en faveur de la consolidation des relations de bon voisinage, indispensables à l'instauration d'un climat propice au développement harmonieux et solidaire des deux pays''.
Les deux paries ont en outre souligné ‘'l'impérieuse'' nécessité de parvenir à un règlement ‘'pacifique et durable de tout litige survenant le long des frontières communes aux deux pays''.
Elles ont également convenu du ‘'retrait de leurs forces respectives de la zone frontalière, objet du litige''.
La création d'une commission conjointe, comprenant les représentants des ministères des affaires étrangères, de la défense et de l'intérieur, en vue de la matérialisation de la frontière entre la Côte d'Ivoire et la Guinée, a été également adoptée.
‘'Ladite commission se réunira au niveau des experts, à Conakry, à une date qui sera fixée de commun accord'', conclut le communiqué.
Le village de Kpéaba, proche de la localité ivoirienne de Sipilou (à une quinzaine de km de la frontière), était occupé depuis le 25 janvier par des soldats guinéens, ce qui avait occasionné des incidents avec les habitants.
Les soldats guinéens y avaient retiré le drapeau ivoirien pour hisser celui de la Guinée, selon plusieurs sources.
Ce litige frontalier remonte à l'époque de l'indépendance des deux pays. Ex-colonies françaises, la Guinée a acquis son indépendance en 1958 et la Côte d'Ivoire en 1960, rappelle-t-on.
Les autorités guinéennes avaient récusé tout conflit frontalier, assurant qu'il ne saurait y avoir un quelconque différend territorial entre la Guinée et la Côte d'Ivoire.
L'Ouest ivoirien, frontalier de la Guinée et du Liberia, a été meurtri durant la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011 ayant fait quelque 3.000 morts.
Cette région a connu depuis lors une série d'attaques, parfois sanglantes, de groupes armés.
LS/of/