ABIDJAN - Quelque 200 victimes de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011 ont manifesté jeudi à Abidjan pour demander "justice" à la Cour pénale internationale (CPI), au dernier jour de l’audience de confirmation des charges de l’ex-président Laurent Gbagbo.
A l’invitation d’un collectif de victimes, la manifestation s’est tenue sur une place publique de Koumassi, un quartier populaire du sud de la capitale économique ivoirienne.
Des femmes tenaient des pancartes sur lesquelles étaient écrits les mots: "Gbagbo m’a rendue veuve", "que justice soit faite pour les victimes de la crise", ou encore "nous réclamons: justice, justice, justice".
Des victimes se sont succédé au micro, racontant les violences endurées lors de la crise postélectorale, qui a fait quelque 3.000 morts après le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010.
Djénéba Fofana a raconté devant l’assistance comment des "militaires" avaient tué sa belle-soeur: "ils l’ont violée. Après, ils l’ont égorgée", a-t-elle dit, submergée par l’émotion.
Un jeune, tétraplégique à cause d’une balle reçue durant les événements, a également réclamé "justice".
Que Laurent Gbagbo "reste pour toujours" à la CPI, a déclaré à l’AFP Ramata Salif, une jeune fille de 18 ans qui a perdu ses deux parents dans les violences.
Laurent Gbagbo faisait jeudi une déclaration à l’occasion de la dernière journée de l’audience de confirmation des charges pesant contre lui devant la CPI à La Haye. Il est détenu depuis fin 2011 par la Cour, qui le soupçonne de crimes contre l’humanité commis durant la crise.
A l’invitation d’un collectif de victimes, la manifestation s’est tenue sur une place publique de Koumassi, un quartier populaire du sud de la capitale économique ivoirienne.
Des femmes tenaient des pancartes sur lesquelles étaient écrits les mots: "Gbagbo m’a rendue veuve", "que justice soit faite pour les victimes de la crise", ou encore "nous réclamons: justice, justice, justice".
Des victimes se sont succédé au micro, racontant les violences endurées lors de la crise postélectorale, qui a fait quelque 3.000 morts après le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010.
Djénéba Fofana a raconté devant l’assistance comment des "militaires" avaient tué sa belle-soeur: "ils l’ont violée. Après, ils l’ont égorgée", a-t-elle dit, submergée par l’émotion.
Un jeune, tétraplégique à cause d’une balle reçue durant les événements, a également réclamé "justice".
Que Laurent Gbagbo "reste pour toujours" à la CPI, a déclaré à l’AFP Ramata Salif, une jeune fille de 18 ans qui a perdu ses deux parents dans les violences.
Laurent Gbagbo faisait jeudi une déclaration à l’occasion de la dernière journée de l’audience de confirmation des charges pesant contre lui devant la CPI à La Haye. Il est détenu depuis fin 2011 par la Cour, qui le soupçonne de crimes contre l’humanité commis durant la crise.