LA HAYE, L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l’humanité commis pendant les violences post-électorales de 2010-2011, a assuré jeudi devant la Cour pénale internationale (CPI) être un démocrate et un homme de paix.
"Toute ma vie, j’ai lutté pour la démocratie", a notamment assuré Laurent Gbagbo lors d’une audience publique à La Haye, où siège la CPI, en regardant régulièrement en direction de ses partisans installés dans la galerie du public, séparée de la salle d’audience par une vitre insonorisante.
Premier ex-chef dÉtat remis à la CPI, Laurent Gbagbo, 67 ans, est soupçonné d’être "co-auteur indirect" de quatre chefs de crimes contre l’humanité, commis pendant les violences post-électorales de 2010-2011.
Laurent Gbagbo avait refusé de reconnaître la victoire au second tour de l’élection présidentielle le 28 novembre 2010 de son rival Alassane Ouattara, certifiée par l’ONU.
Ce refus de quitter son poste après dix ans au pouvoir avait plongé la Côte d’Ivoire dans une violente crise longue de quatre mois qui a coûté la vie à près de 3.000 personnes.
"Je ne gouverne pas avec ma famille", a ajouté l’ancien président, pour répondre aux accusations de népotisme dont il a fait l’objet : "j’étais président, chef de lÉtat et ma femme était députée", en référence à son épouse Simone, également sous le coup d’un mandat d’arrêt de la CPI mais toujours détenue en Côte d’Ivoire.
Cette audience de confirmation des charges doit permettre aux juges d’examiner si les éléments de preuves rassemblés par l’accusation sont suffisamment solides pour permettre, plus tard, la tenue d’un procès.
Au premier jour de cette audience, le 19 février, l’accusation avait déclaré que Laurent Gbagbo était responsable "de la mort, des viols, des blessures graves et de la détention arbitraire de nombreux citoyens, respectueux des lois, perçus comme soutenant M. Ouattara".
mbr/ndy/lbx
"Toute ma vie, j’ai lutté pour la démocratie", a notamment assuré Laurent Gbagbo lors d’une audience publique à La Haye, où siège la CPI, en regardant régulièrement en direction de ses partisans installés dans la galerie du public, séparée de la salle d’audience par une vitre insonorisante.
Premier ex-chef dÉtat remis à la CPI, Laurent Gbagbo, 67 ans, est soupçonné d’être "co-auteur indirect" de quatre chefs de crimes contre l’humanité, commis pendant les violences post-électorales de 2010-2011.
Laurent Gbagbo avait refusé de reconnaître la victoire au second tour de l’élection présidentielle le 28 novembre 2010 de son rival Alassane Ouattara, certifiée par l’ONU.
Ce refus de quitter son poste après dix ans au pouvoir avait plongé la Côte d’Ivoire dans une violente crise longue de quatre mois qui a coûté la vie à près de 3.000 personnes.
"Je ne gouverne pas avec ma famille", a ajouté l’ancien président, pour répondre aux accusations de népotisme dont il a fait l’objet : "j’étais président, chef de lÉtat et ma femme était députée", en référence à son épouse Simone, également sous le coup d’un mandat d’arrêt de la CPI mais toujours détenue en Côte d’Ivoire.
Cette audience de confirmation des charges doit permettre aux juges d’examiner si les éléments de preuves rassemblés par l’accusation sont suffisamment solides pour permettre, plus tard, la tenue d’un procès.
Au premier jour de cette audience, le 19 février, l’accusation avait déclaré que Laurent Gbagbo était responsable "de la mort, des viols, des blessures graves et de la détention arbitraire de nombreux citoyens, respectueux des lois, perçus comme soutenant M. Ouattara".
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