Le 42ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest a tiré ses rideaux, hier, à Yamoussoukro. Un sommet marqué par la reconduction d’Alassane Ouattara à la tête de la Cedeao.
La conférence des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a reconduit hier, à Yamoussoukro le président Alassane Ouattara à la tête de l’organisation pour un second mandat d’un an. L’annonce a été faite par Kadré Désiré Ouédraogo, président de la commission de la Cedeao qui a lu le communiqué final. « La Conférence décide de reconduire le président Alassane Ouattara à la tête de la Cedeao pour un nouveau mandat d’un an », a-t-il annoncé, non sans rendre « un hommage appuyé » au chef de l’Etat ivoirien pour son bilan jugé positif par ses pairs. Juste reconnaissance des efforts du président Ouattara qui jamais n’a failli face à la double crise malienne et bissau-guinéenne.
Les nouveaux défis
de la Cedeao
Son engagement et sa « contribution positive dans la recherche de la paix au Mali et en Guinée Bissau» ont convaincu plus d’un. «C’est un honneur qui est fait à la Côte d’Ivoire et aux Ivoiriens à qui je dédie cette reconduction », a dit le président Alassane Ouattara. Pour ce second mandat, les crises malienne et bissau-guinéenne étant en voie de résolution, le président du Conseil des chefs d’Etat compte s’attaquer aux défis économiques, sécuritaires et développementaux dans l’espace Cedeao. « Cette ambition commune au service de laquelle je voudrais placer mon deuxième mandat, nécessite des réformes importantes pour aider au renforcement de la performance de nos institutions, amener ainsi nos Etats membres à mettre en œuvre les dispositions communautaires, catalyseurs de progrès », a-t-il expliqué, non sans insister sur l’indispensable retour de la paix et de la sécurité. « Au regard de notre attachement aux valeurs de paix, de stabilité et de justice sociale qui constituent le socle de la prospérité des grandes nations, je demeure convaincu qu’avec une population de plus de trois cents millions de personnes, essentiellement jeunes, notre région peut réaliser des résultats économiques bien meilleurs et se hisser parmi les ensembles communautaires les plus performants dans le monde », a persuadé l’ancien directeur général adjoint du Fonds monétaire international. La construction des infrastructures, l’accélération des politiques d’interconnexion énergétique, routière et ferroviaire sont au nombre de ses priorités. Alassane Ouattara souhaite que la communauté passe à la phase du marché commun et de l’union douanière pour accroître le niveau des échanges commerciaux. Les chefs d’Etat ont aussi décidé de l’élargissement de la Commission de la Cedeao. Ils ont chargé le président de la commission, Kadré Désiré Ouédraogo de travailler sur la faisabilité d’une commission forte de quinze postes au lieu des douze commissaires actuels. Ce qui, aux dires du président Ouattara, « renforcera la représentation de tous les Etats membres et l’expertise de notre Commission ».
Pour rappel, le président Ouattara a pris pour la première fois les rênnes de la Cedeao le 17 février 2012 à Abuja (Nigeria). Durant son précédent mandat, il a dirigé dix rencontres, pour la plupart sur les crises qui secouent la sous-région. Le prochain sommet se tiendra à Abuja (Nigeria) à une date qui sera fixée de commun accord.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
La conférence des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a reconduit hier, à Yamoussoukro le président Alassane Ouattara à la tête de l’organisation pour un second mandat d’un an. L’annonce a été faite par Kadré Désiré Ouédraogo, président de la commission de la Cedeao qui a lu le communiqué final. « La Conférence décide de reconduire le président Alassane Ouattara à la tête de la Cedeao pour un nouveau mandat d’un an », a-t-il annoncé, non sans rendre « un hommage appuyé » au chef de l’Etat ivoirien pour son bilan jugé positif par ses pairs. Juste reconnaissance des efforts du président Ouattara qui jamais n’a failli face à la double crise malienne et bissau-guinéenne.
Les nouveaux défis
de la Cedeao
Son engagement et sa « contribution positive dans la recherche de la paix au Mali et en Guinée Bissau» ont convaincu plus d’un. «C’est un honneur qui est fait à la Côte d’Ivoire et aux Ivoiriens à qui je dédie cette reconduction », a dit le président Alassane Ouattara. Pour ce second mandat, les crises malienne et bissau-guinéenne étant en voie de résolution, le président du Conseil des chefs d’Etat compte s’attaquer aux défis économiques, sécuritaires et développementaux dans l’espace Cedeao. « Cette ambition commune au service de laquelle je voudrais placer mon deuxième mandat, nécessite des réformes importantes pour aider au renforcement de la performance de nos institutions, amener ainsi nos Etats membres à mettre en œuvre les dispositions communautaires, catalyseurs de progrès », a-t-il expliqué, non sans insister sur l’indispensable retour de la paix et de la sécurité. « Au regard de notre attachement aux valeurs de paix, de stabilité et de justice sociale qui constituent le socle de la prospérité des grandes nations, je demeure convaincu qu’avec une population de plus de trois cents millions de personnes, essentiellement jeunes, notre région peut réaliser des résultats économiques bien meilleurs et se hisser parmi les ensembles communautaires les plus performants dans le monde », a persuadé l’ancien directeur général adjoint du Fonds monétaire international. La construction des infrastructures, l’accélération des politiques d’interconnexion énergétique, routière et ferroviaire sont au nombre de ses priorités. Alassane Ouattara souhaite que la communauté passe à la phase du marché commun et de l’union douanière pour accroître le niveau des échanges commerciaux. Les chefs d’Etat ont aussi décidé de l’élargissement de la Commission de la Cedeao. Ils ont chargé le président de la commission, Kadré Désiré Ouédraogo de travailler sur la faisabilité d’une commission forte de quinze postes au lieu des douze commissaires actuels. Ce qui, aux dires du président Ouattara, « renforcera la représentation de tous les Etats membres et l’expertise de notre Commission ».
Pour rappel, le président Ouattara a pris pour la première fois les rênnes de la Cedeao le 17 février 2012 à Abuja (Nigeria). Durant son précédent mandat, il a dirigé dix rencontres, pour la plupart sur les crises qui secouent la sous-région. Le prochain sommet se tiendra à Abuja (Nigeria) à une date qui sera fixée de commun accord.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
