C’est dans une cohue indescriptible que le quartier d’Abobo-Té, à quelques encablures du collège Victor Loba’d s’est réveillé hier, vendredi 1er mars 2013. Comme une trainée de poudre, l’information selon laquelle, un individu, la quarantaine révolue, aurait fait disparaître le sexe d’un enfant d’environ 8 ans, s’est répandue. Cela a suffit pour créer le branle-bas dans ce quartier, dont la récurrence du phénomène a installé une psychose totale. Les faits. Se rendant au cours tôt le matin, le jeune écolier dit avoir été interpelé par un homme lui demandant de lui serrer la main. Chose qu’il refuse tout de suite. Mais à force d’insistance, le gamin s’exécutera. Les instants d’après, il sent un vide en lui. Surtout au niveau de son bas-ventre. Saisi de panique, il touche à son pénis qui n’était plus en place. Il hurle, interpelle les passants : « Au secours ! il a fait disparaître mon sexe ». Des gens s’approchent pour s’enquérir des faits. Toutes les pièces du puzzle sont réunies. On procède à la vérification du sexe du petit, il est bien en place. Mais celui-ci y trouve une objection. « C’est venu, mais mon pénis n’était pas ainsi », dira-t-il. Qui croire, que faire ? Entre temps, des jeunes, très remontés et armés de gourdins ont tenté de faire passer l’homme, de vie à trépas. Mais, il a eu la vie sauve grâce un pasteur de passage au même moment. Mais l’accusé dont l’identité n’a pas été révélée, se présente à la fois en tant que ressortissant camerounais, nigérian. Tous les protagonistes (l’enfant, son père, le responsable de l’église et le présumé coupable), ont été conduits à la gendarmerie d’Abobo, pour nécessité d’enquête.
A.Dedi
A.Dedi