Après la grève du 04 février 2013, le Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits (Midd) a organisé une conférence de presse relative à l’actualité scolaire et à la réforme de la Mugef-ci. C’était hier, à son siège sis à Marcory Cité Hibiscus. Au cours de cette conférence, les syndicalistes ont fait remarquer que, jusque-là, aucune des revendications qui ont conduit l’Intersyndicale du secteur Education/Formation à la grève n’a trouvé de satisfaction. Les discussions qui devraient avoir lieu entre les syndicats et les ministères techniques, à la demande du Premier ministre, soulignent les syndicalistes, ne se sont pas tenues. Alors que les conclusions de ces discussions sont attendues le 18 mars prochain. En plus, les syndicalistes ont dénoncé quelques actes du Gouvernement qui, soutiennent-ils, constituent de graves atteintes à la liberté syndicale et pourraient déteindre sur la bonne marche de la vie scolaire. Il s’agit des mesures répressives. «Des pratiques rétrogrades et fascistes sont ressuscitées par des inconditionnels démons hostiles à toutes les formes de contradictions constructives», ont-ils condamné. Ces mesures sont entre autres, la volonté d’asphyxier les syndicats, par la suppression des cotisations annuelles prélevées sur les salaires pour les syndicats et le non reversement des précomptes déjà opérés. Ensuite, les sanctions contre les directeurs d’école ont été soulignées. Aux dires des syndicalistes, des directeurs d’écoles seraient relevés de leur fonction, dans certaines directions régionales et certains de leurs militants seraient victimes de tracasseries. Au demeurant, le Midd a lancé un appel aux organisations de défense des droits de l’homme de même qu’aux institutions internationales et nationales sur cette pratique. Cette rencontre a été l’occasion pour les syndicalistes de saluer les nouvelles réformes de la Mugef-ci. Lesquelles réformes leur permettront de participer désormais aux élections à la présidence de la mutuelle.
JB KOUADIO
JB KOUADIO