Une stratégie nationale de protection sociale en cours de validation

Abidjan – Une stratégie nationale de protection sociale a été présentée vendredi aux partenaires techniques, bilatéraux et multilatéraux, en vue de la finalisation dudit document.

Ce document, selon le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, Dosso Moussa, vise à l’amélioration qui doit être apportée aux revenus des populations, à l’accès aux services sociaux de base, à la protection contre les abus et l’extension de la sécurité sociale.

"Le plan, nous l’avons esquissé devant nos partenaires techniques pour qu’ensemble, cette stratégique nationale de protection sociale soit le plus largement discuté et qu’ensemble on puisse arrêter un document, véritable plan dont la mise en œuvre va s’en trouver aisée mais surtout le fait que tous ces partenaires aient contribué, que le financement soit trouvé", a expliqué le ministre Dosso au terme des échanges.

Les partenaires techniques, saluant l’élaboration de cette stratégie nationale de protection sociale, ont fait quelques observations, notamment la prise en compte des violences faites à la femme et à la jeune fille, la prise en compte d’un système de péréquation entre régions pauvres et régions riches de la Côte d’Ivoire, la prise en compte des travailleurs indépendants et le secteur informel.

Ils ont également suggéré la réflexion à la durabilité de la protection sociale et l’introduction de la question des antirétroviraux (ARV) et leur financement, ainsi que la stigmatisation faite aux femmes atteintes du VIH/Sida.

"Pour nous, il s’agit d’un pas important que nous venons de franchir avec cette stratégie nationale de protection sociale", a s’est félicité le ministre d’Etat.

Estimée à plus de 400 milliards de FCFA, la stratégie nationale de protection figure au programme national de développement (PND) 2012-2015 et devrait être validée le 14 mars prochain.

"Cette stratégie nationale est source de réconciliation nationale parce qu’il s’agit de réponses aux préoccupations réelles des populations ivoiriennes", a-t-il conclu.

(AIP)
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