Bouaké, Invité dans le cadre d’une conférence publique sur le thème ‘’droits et devoirs de la femme dans le mariage’’, le clerc de notaire, Gérard Yao Assouman, a conseillé aux femmes ivoiriennes de s’autodéterminer pour rentrer dans leur droit.
‘’Tant que la femme ne s’autodétermine pas, tous les textes qu’on va prendre resteront lettre morte’’, a déclaré Gérard Yao, samedi lors de cette conférence publique organisée par l’association internationale des étudiants des sciences économiques et commerciales (AIESEC) , de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké.
M. Yao a fait remarquer que, les institutions ivoiriennes et la loi ne protègent pas suffisamment le droit de la femme dans le mariage, expliquant que "le pouvoir de gestion du ménage de la femme est inscrit dans les textes, mais en réalité c’est le mari qui gère tout".
Aussi a-t-il invité la femme, à prendre conscience, et à prendre son indépendance vis-à-vis de l’homme afin de parvenir à gérer de façon collégiale avec son époux le foyer commun.
Le juriste a salué par ailleurs l’adoptionde la nouvelle loi sur le mariage qu’il qualifie d’avancée notable. Toutefois l’homme de droit a précisé qu’il ne s’agit pas d’édicter des textes de lois, mais de les promouvoir une fois votés pour que l’ensemble des femmes soient informée sur leur droit et devoir.
Placée sous le parrainage du député de Bouaké commune, Mme Diomandé Mondéni, la conférence publique sur le droit et devoir de la femme dans le mariage a enregistré la participation des responsables d’institut de formation féminine de Bouaké, les représentantes et leaders des associations de femmes de la région de Gbèkè.
Ces dernières ont salué l’initiative de l’AIESEC et exprimé leur satisfaction, avant de souhaité d’autres cellules de rencontre pour permettre aux femmes d’apprendre suffisamment sur leurs droits et devoirs, notamment ceux relatifs au mariage.
(AIP)
nam/tm
‘’Tant que la femme ne s’autodétermine pas, tous les textes qu’on va prendre resteront lettre morte’’, a déclaré Gérard Yao, samedi lors de cette conférence publique organisée par l’association internationale des étudiants des sciences économiques et commerciales (AIESEC) , de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké.
M. Yao a fait remarquer que, les institutions ivoiriennes et la loi ne protègent pas suffisamment le droit de la femme dans le mariage, expliquant que "le pouvoir de gestion du ménage de la femme est inscrit dans les textes, mais en réalité c’est le mari qui gère tout".
Aussi a-t-il invité la femme, à prendre conscience, et à prendre son indépendance vis-à-vis de l’homme afin de parvenir à gérer de façon collégiale avec son époux le foyer commun.
Le juriste a salué par ailleurs l’adoptionde la nouvelle loi sur le mariage qu’il qualifie d’avancée notable. Toutefois l’homme de droit a précisé qu’il ne s’agit pas d’édicter des textes de lois, mais de les promouvoir une fois votés pour que l’ensemble des femmes soient informée sur leur droit et devoir.
Placée sous le parrainage du député de Bouaké commune, Mme Diomandé Mondéni, la conférence publique sur le droit et devoir de la femme dans le mariage a enregistré la participation des responsables d’institut de formation féminine de Bouaké, les représentantes et leaders des associations de femmes de la région de Gbèkè.
Ces dernières ont salué l’initiative de l’AIESEC et exprimé leur satisfaction, avant de souhaité d’autres cellules de rencontre pour permettre aux femmes d’apprendre suffisamment sur leurs droits et devoirs, notamment ceux relatifs au mariage.
(AIP)
nam/tm
