Michel Sleiman : « Nous allons encourager les investissements »
Avant de prendre congé du peuple ivoirien et de ses compatriotes vivant sur le sol de Côte d'Ivoire, le président du Liban, le Général Michel Sleiman et son homologue Alassane Ouattara, se sont rencontrés au palais présidentiel d'Abidjan Plateau, hier vendredi 15 mars 2013 pour une signature d'accord et faire le point la coopération entre leurs deux pays. Ainsi, après un tête-à-tête qui a duré un peu moins d'une heure, les deux présidents ont retrouvé la presse ivoirienne et libanaise mobilisée pour la circonstance à la salle des Pas perdus de la Présidence ivoirienne. Un communiqué final a été lu par le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères ivoirien, Charles Diby Koffi, en compagnie de son homologue libanais, Adnan Mansour. Le président ivoirien a rassuré la communauté libanaise que son pays veillera désormais à une meilleure gestion de la « fiscalité globale » au niveau des entreprises, aussi bien ivoiriennes, libanaises qu'étrangères. « Je voudrais vous rassurer que la fiscalité sera la même pour tous et bien appliquée », a déclaré Alassane Ouattara, annonçant que le pays est au travail pour permettre aux entrepreneurs ivoiriens et étrangers de créer leurs entreprises sans difficultés. « Nous allons tout faire pour renforcer les liens entre les deux pays. Je confirme que nous avons l'intention de rouvrir, avant la fin de l'année 2013, notre ambassade à Beyrouth », a dit le président Ouattara, annonçant une visite d'État au Liban, le pays des Cèdres, en début d'année prochain, sur invitation du Général Michel Sleiman. Le chef de l'État ivoirien a informé que la Côte d'Ivoire est le quatrième pays d'accueil des ressortissants libanais dans le monde. Le président Michel Sleiman a dit sa fierté d'être en Côte d'Ivoire, « le pays de Félix Houphouët-Boigny ». Il a insisté sur la sécurité et la stabilité dans le pays et dans la sous-région. « Il faut faire prévaloir le droit et la souveraineté de nos pays », a-t-il dit, revenant sur la prévention des conflits dans le Sahel. Au niveau économique, il a promis qu'il encouragerait des investissements libanais en Côte d'Ivoire. « Ces relations pourront aider la situation économique au Liban. Nous allons encourager les investissements », a-t-il noté. Selon le communiqué final qui a sanctionné cette visite, les deux hommes ont signé plusieurs accords et réactivé ceux qui existaient déjà. Ainsi, au niveau de la sécurité, ils ont « reconnu la nécessité d'une coopération policière plus accrue, pour lutter contre les nouvelles formes de criminalité, notamment le terrorisme, la cybercriminalité et la piraterie maritime ». « Concernant le traitement des migrants, les deux chefs d'État se sont accordés pour une attention particulière dans le règlement de ce dossier », a lu Charles Koffi Diby.
Les deux délégations, a-t-il poursuivi, se sont engagées à renforcer leur coopération dans les domaines du commerce, de l'industrie, des Eaux et forêts, des ressources animales et halieutiques, des mines, du pétrole et de l'énergie, des transports, de l'éducation, de la culture et de la francophonie, de la promotion de la jeunesse et du sport. En outre, les deux parties ont signé six (6) accords relatifs notamment à la lutte contre la criminalité, à la protection des travailleurs, à la santé, mais aussi des accords dans le domaine agricole, du tourisme, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Il y a eu aussi plusieurs projets d'accord dans les domaines de la coopération bilatérale dans les domaines de la politique et de la sécurité, de l'économie, du commerce et des investissements. Les deux présidents ont insisté sur une plus grande coopération, entre autres, dans les domaines de l'information et de la communication, de la culture, des sciences, des affaires sociales, du transport aérien et de l'agriculture. Notons que les entreprises d'origine libanaise ou appartenant à des Libanais, au nombre de 3.000 en Côte d'Ivoire, emploient 300.000 personnes. Elles participe à hauteur de 350 milliards de francs CFA et constituent 15 % des recettes fiscales dans le pays. A en croire Alassane Ouattara, il y aura désormais « une égalité dans le traitement de toutes les entreprises en Côte d'Ivoire », soulignant qu'il y avait des « problèmes de gouvernance dans les années passées que nous allons corriger ».
Hervé KPODION
Avant de prendre congé du peuple ivoirien et de ses compatriotes vivant sur le sol de Côte d'Ivoire, le président du Liban, le Général Michel Sleiman et son homologue Alassane Ouattara, se sont rencontrés au palais présidentiel d'Abidjan Plateau, hier vendredi 15 mars 2013 pour une signature d'accord et faire le point la coopération entre leurs deux pays. Ainsi, après un tête-à-tête qui a duré un peu moins d'une heure, les deux présidents ont retrouvé la presse ivoirienne et libanaise mobilisée pour la circonstance à la salle des Pas perdus de la Présidence ivoirienne. Un communiqué final a été lu par le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères ivoirien, Charles Diby Koffi, en compagnie de son homologue libanais, Adnan Mansour. Le président ivoirien a rassuré la communauté libanaise que son pays veillera désormais à une meilleure gestion de la « fiscalité globale » au niveau des entreprises, aussi bien ivoiriennes, libanaises qu'étrangères. « Je voudrais vous rassurer que la fiscalité sera la même pour tous et bien appliquée », a déclaré Alassane Ouattara, annonçant que le pays est au travail pour permettre aux entrepreneurs ivoiriens et étrangers de créer leurs entreprises sans difficultés. « Nous allons tout faire pour renforcer les liens entre les deux pays. Je confirme que nous avons l'intention de rouvrir, avant la fin de l'année 2013, notre ambassade à Beyrouth », a dit le président Ouattara, annonçant une visite d'État au Liban, le pays des Cèdres, en début d'année prochain, sur invitation du Général Michel Sleiman. Le chef de l'État ivoirien a informé que la Côte d'Ivoire est le quatrième pays d'accueil des ressortissants libanais dans le monde. Le président Michel Sleiman a dit sa fierté d'être en Côte d'Ivoire, « le pays de Félix Houphouët-Boigny ». Il a insisté sur la sécurité et la stabilité dans le pays et dans la sous-région. « Il faut faire prévaloir le droit et la souveraineté de nos pays », a-t-il dit, revenant sur la prévention des conflits dans le Sahel. Au niveau économique, il a promis qu'il encouragerait des investissements libanais en Côte d'Ivoire. « Ces relations pourront aider la situation économique au Liban. Nous allons encourager les investissements », a-t-il noté. Selon le communiqué final qui a sanctionné cette visite, les deux hommes ont signé plusieurs accords et réactivé ceux qui existaient déjà. Ainsi, au niveau de la sécurité, ils ont « reconnu la nécessité d'une coopération policière plus accrue, pour lutter contre les nouvelles formes de criminalité, notamment le terrorisme, la cybercriminalité et la piraterie maritime ». « Concernant le traitement des migrants, les deux chefs d'État se sont accordés pour une attention particulière dans le règlement de ce dossier », a lu Charles Koffi Diby.
Les deux délégations, a-t-il poursuivi, se sont engagées à renforcer leur coopération dans les domaines du commerce, de l'industrie, des Eaux et forêts, des ressources animales et halieutiques, des mines, du pétrole et de l'énergie, des transports, de l'éducation, de la culture et de la francophonie, de la promotion de la jeunesse et du sport. En outre, les deux parties ont signé six (6) accords relatifs notamment à la lutte contre la criminalité, à la protection des travailleurs, à la santé, mais aussi des accords dans le domaine agricole, du tourisme, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Il y a eu aussi plusieurs projets d'accord dans les domaines de la coopération bilatérale dans les domaines de la politique et de la sécurité, de l'économie, du commerce et des investissements. Les deux présidents ont insisté sur une plus grande coopération, entre autres, dans les domaines de l'information et de la communication, de la culture, des sciences, des affaires sociales, du transport aérien et de l'agriculture. Notons que les entreprises d'origine libanaise ou appartenant à des Libanais, au nombre de 3.000 en Côte d'Ivoire, emploient 300.000 personnes. Elles participe à hauteur de 350 milliards de francs CFA et constituent 15 % des recettes fiscales dans le pays. A en croire Alassane Ouattara, il y aura désormais « une égalité dans le traitement de toutes les entreprises en Côte d'Ivoire », soulignant qu'il y avait des « problèmes de gouvernance dans les années passées que nous allons corriger ».
Hervé KPODION