Des organisations internationales, en partenariat avec l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (Afjci), ont lancé jeudi, à Abidjan, le projet "d’Amélioration de l’accès aux droits et à la justice en Côte d’Ivoire" (Palaj), dans le but d’améliorer l’accès des populations ivoiriennes, et particulièrement celles en situation de vulnérabilité, aux droits et à la justice.
D’un montant total de plus de 1,4 milliard de FCFA financé à 77% par l'Union européenne et coordonné par la division Etat de droit de l’Onuci, le projet initié conjointement par l’Onuci, l’Ue, l’Unicef, le Pnud et l’Afjci vise au rapprochement de la justice des justiciables, à travers le renforcement des capacités des individus et groupes vulnérables à connaître et réclamer leurs droits.
Ce projet a également pour objectif de rééduquer au droit les usagers des services de justice, par des actions de sensibilisation qui se dérouleront dans six cliniques juridiques à créer et à gérer par l’Afjci, pour délivrer gratuitement l’assistance juridique et judiciaire à la population de San Pedro. Ces cliniques seront situées à San Pedro, Guiglo, Man, Bouaké, Korhogo et Bondoukou.
D’autres volets, notamment le renforcement des capacités des acteurs de la chaîne judiciaire dans la réalisation de leurs obligations vis-à-vis des citoyens qui utilisent les services de la justice, ainsi que l’appui des autorités dans la réforme de l’assistance juridique et judiciaire, pour une meilleure prise en charge des populations vulnérables sont également prévus dans ce projet qui sera mené en collaboration étroite avec le ministère de la Justice, des Droits de l’homme et des Libertés publiques, dans les districts des Montagnes, de la Vallée du Bandama, du Zanzan et du Gbôklè, de San Pedro, du Poro et de la Bagoué.
Les crises successives ont engendré l’effondrement du système judiciaire et pénitentiaire sur l’ensemble du territoire national où les populations, notamment les plus vulnérables connaissent peu leurs droits et n’ont pas le réflexe de s’adresser à la justice formelle pour résoudre leurs conflits.
Ainsi, de nombreux litiges sont réglés en dehors du système judiciaire formel et la méconnaissance du droit et des attributions des autorités judiciaires concerne parfois même les autorités en charge de la sécurité (police, gendarmerie) et les autorités traditionnelles et administratives, relève le communiqué, qui souligne qu’au regard de l'état actuel du système judiciaire et pénitentiaire en Côte d'Ivoire, les partenaires internationaux ont décidé d’appuyer le gouvernent ivoirien dans ses efforts de rétablissement de l’état de droit sur l’ensemble du territoire.
D’un montant total de plus de 1,4 milliard de FCFA financé à 77% par l'Union européenne et coordonné par la division Etat de droit de l’Onuci, le projet initié conjointement par l’Onuci, l’Ue, l’Unicef, le Pnud et l’Afjci vise au rapprochement de la justice des justiciables, à travers le renforcement des capacités des individus et groupes vulnérables à connaître et réclamer leurs droits.
Ce projet a également pour objectif de rééduquer au droit les usagers des services de justice, par des actions de sensibilisation qui se dérouleront dans six cliniques juridiques à créer et à gérer par l’Afjci, pour délivrer gratuitement l’assistance juridique et judiciaire à la population de San Pedro. Ces cliniques seront situées à San Pedro, Guiglo, Man, Bouaké, Korhogo et Bondoukou.
D’autres volets, notamment le renforcement des capacités des acteurs de la chaîne judiciaire dans la réalisation de leurs obligations vis-à-vis des citoyens qui utilisent les services de la justice, ainsi que l’appui des autorités dans la réforme de l’assistance juridique et judiciaire, pour une meilleure prise en charge des populations vulnérables sont également prévus dans ce projet qui sera mené en collaboration étroite avec le ministère de la Justice, des Droits de l’homme et des Libertés publiques, dans les districts des Montagnes, de la Vallée du Bandama, du Zanzan et du Gbôklè, de San Pedro, du Poro et de la Bagoué.
Les crises successives ont engendré l’effondrement du système judiciaire et pénitentiaire sur l’ensemble du territoire national où les populations, notamment les plus vulnérables connaissent peu leurs droits et n’ont pas le réflexe de s’adresser à la justice formelle pour résoudre leurs conflits.
Ainsi, de nombreux litiges sont réglés en dehors du système judiciaire formel et la méconnaissance du droit et des attributions des autorités judiciaires concerne parfois même les autorités en charge de la sécurité (police, gendarmerie) et les autorités traditionnelles et administratives, relève le communiqué, qui souligne qu’au regard de l'état actuel du système judiciaire et pénitentiaire en Côte d'Ivoire, les partenaires internationaux ont décidé d’appuyer le gouvernent ivoirien dans ses efforts de rétablissement de l’état de droit sur l’ensemble du territoire.