Améliorer les performances des entreprises africaines. Tel est le leitmotiv de l’étude confiée à la Capec et dont le lancement officiel a eu lieu récemment au Plateau.«Déterminants de la performance des entreprises en Afrique francophone : cas de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Sénégal», tel était le thème autour duquel ont planché de nombreux experts. Objectif : répondre à la problématique de l’effet des normes sociales, des TICs et des capacités managériales sur la performance des entreprises en Afrique sub-saharienne à partir d’une comparaison selon le genre, le secteur d’activité. Komenan Mougo, président du comité de pilotage de la Capec, a expliqué tout l’intérêt pour la Côte d’Ivoire, aujourd’hui dans une phase de relance économique. «Le financement du Pnd repose en grande partie sur le secteur privé qui devra contribuer à hauteur de 58,65%, à travers des partenariats public-privé. Pour atteindre cet objectif, notre pays a besoin d’un secteur productif dynamique. Les entreprises devront se développer pour soutenir les objectifs de croissance, de réduction du chômage et de la pauvreté», a révélé Komenan Mougo. Quant à Fadiga Kaladji, Directeur du Commerce Extérieur, représentant le ministre du Commerce, de l’Artisanat et des Pme, parrain de la cérémonie, il a exhorté les experts de la Capec à trouver une définition de politiques macroéconomiques et sectorielles pertinentes afin de favoriser une croissance qui donne lieu à des emplois décents et améliore le cadre de développement de l’entreprise, d’entrepreneuriat et d’innovation. Le Canada, l’un des gros financier de cette étude, était représentée par son ambassadeur en Côte d’Ivoire, Chantal de Varennes. Elle a demandé aux experts de jouer leur partition pour l’amélioration des performances des entreprises africaines.
JEA
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