La grève des enseignants n’a pas été sans conséquences. Le gouvernement a décidé d’agir en faisant des prélèvements sur le salaire de chaque enseignant gréviste.
Selon des sources proches des finances publiques, des ponctions (retenues) ont été faites sur les salaires de tous les enseignants de Côte d’Ivoire (primaire comme secondaire), pour cause de grève du 4 au 8 février 2013. Des retenues qui vont de 43 000 à 60 000 F CFA sur les salaires des grévistes. Et ce, au prorata du salaire de chaque enseignant gréviste. Cette information a été confirmée par Mesmin Comoé, secrétaire général du Mouvement Ivoirien des Instituteurs pour la Défense de leurs Droits (MIDD), un syndicat membre de la faitière intersyndicale du secteur éducation-formation (Isef), le catalyseur. Depuis la suspension du mot d’ordre de grève par l’Isef, il n’y a pas encore eu de négociation entre le gouvernement et les grévistes, comme promis par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Suite à cette ponction, les enseignants de Côte d’Ivoire disent réserver une riposte à la hauteur de la sanction. Un nuage brumeux s’annonce donc sur l’école ivoirienne. Pour rappel, les enseignants sont entrés en grève, du 4 au 8 février dernier, pour exiger de l‘Etat 50% de leurs dus liés aux effets financiers du profil de carrière d’une valeur de 28 981 252 064 milliards F CFA. Alors que les autorités avaient promis de leur verser la moitié des 50% restants. Une proposition rejetée par les grévistes.
F.TAKY
Selon des sources proches des finances publiques, des ponctions (retenues) ont été faites sur les salaires de tous les enseignants de Côte d’Ivoire (primaire comme secondaire), pour cause de grève du 4 au 8 février 2013. Des retenues qui vont de 43 000 à 60 000 F CFA sur les salaires des grévistes. Et ce, au prorata du salaire de chaque enseignant gréviste. Cette information a été confirmée par Mesmin Comoé, secrétaire général du Mouvement Ivoirien des Instituteurs pour la Défense de leurs Droits (MIDD), un syndicat membre de la faitière intersyndicale du secteur éducation-formation (Isef), le catalyseur. Depuis la suspension du mot d’ordre de grève par l’Isef, il n’y a pas encore eu de négociation entre le gouvernement et les grévistes, comme promis par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Suite à cette ponction, les enseignants de Côte d’Ivoire disent réserver une riposte à la hauteur de la sanction. Un nuage brumeux s’annonce donc sur l’école ivoirienne. Pour rappel, les enseignants sont entrés en grève, du 4 au 8 février dernier, pour exiger de l‘Etat 50% de leurs dus liés aux effets financiers du profil de carrière d’une valeur de 28 981 252 064 milliards F CFA. Alors que les autorités avaient promis de leur verser la moitié des 50% restants. Une proposition rejetée par les grévistes.
F.TAKY
