Les groupements dozos de Côte d’Ivoire réunis au sein de la Fédération Nationale des Confréries Dozos de Côte d’Ivoire, (Fenacodoci) veulent donner une nouvelle image de leur corporation et adapter leur culture aux exigences de la vie moderne. Pour atteindre cet objectif, le président de l’organisation, Dosso Sory, après les tournées de sensibilisation à l’attention de ses pairs qu’il a organisées récemment, dans tout le pays, passe à la phase des sanctions pour tous les ‘’dozos’’ qui se rendraient coupables de violations des lois de la République. Il a animé, à cet effet, une conférence de presse au siège de son organisation à Abobo, le samedi 09 mars dernier, pour inviter à nouveau les ‘’dozos’’ à se départir partout où ils sont de la gestion des questions sécuritaires et a plaidé auprès des autorités gouvernementales afin que ceux-ci apportent leur concours pour l’insertion socioéconomique de ses pairs. «Un ‘’dozo’’ n’est ni gendarme ni policier, encore moins un juge. C’est plutôt un homme culturel, garant de la tradition. En plus des efforts que nous avons consentis pour l’identification de tous nos membres sur le territoire national, nous appelons à la rescousse le gouvernement ivoirien et tous les acteurs de développement pour l’insertion socioéconomique de nos membres afin que ceux-ci apportent leur pierre à la construction d’une nation ivoirienne forte et prospère», a plaidé le président Dosso Sory. Pour lui, seule leur insertion dans le tissu économique à travers la mise en place de micro-projets avec l’appui des autorités pourrait permettre d’éviter très rapidement leur ingérence dans les questions de défense et de sécurité.
L.Barro
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