Bloléquin- Le village de Petit-Guiglo dans la sous-préfecture de Tinhou (Ouest, département de Bloléquin, région du Cavally), a été attaqué samedi à l’aube par des inconnus armés, qui ont incendié un quartier de la localité, a appris l’AIP auprès d’habitants de ce village ayant fui pour se réfugier à Tinhou.
A en croire ces témoins, un groupe d’individus armés a lancé un assaut aux environs de 4H du matin contre le village, où ils s’en sont pris aux habitants d’un quartier essentiellement habité par des allochtones burkinabés. La quasi-totalité des habitations de ce secteur a été incendiée.
Petit Guiglo est situé à 15 km de Tinhou, une sous-préfecture non encore fonctionnelle du département de Bloléquin, et à 5 km du fleuve Cavally, frontière naturelle entre la Côte d’Ivoire et le Libéria.
Cette attaque qui intervient dix jours après celle de Zilebly et deux jours après celle de Tiobly, a créé une psychose généralisée au sein des populations de Petit-Guiglo, où le poste de sécurité ne compte que six éléments.
En l’absence du préfet de Bloléquin, le sous-préfet a mis d’urgence sur pied un comité de crise pour l’accueil des déplacés. Aucun bilan n’a encore été communiqué par les autorités sécuritaires et administratives locales.
(AIP)
tm
A en croire ces témoins, un groupe d’individus armés a lancé un assaut aux environs de 4H du matin contre le village, où ils s’en sont pris aux habitants d’un quartier essentiellement habité par des allochtones burkinabés. La quasi-totalité des habitations de ce secteur a été incendiée.
Petit Guiglo est situé à 15 km de Tinhou, une sous-préfecture non encore fonctionnelle du département de Bloléquin, et à 5 km du fleuve Cavally, frontière naturelle entre la Côte d’Ivoire et le Libéria.
Cette attaque qui intervient dix jours après celle de Zilebly et deux jours après celle de Tiobly, a créé une psychose généralisée au sein des populations de Petit-Guiglo, où le poste de sécurité ne compte que six éléments.
En l’absence du préfet de Bloléquin, le sous-préfet a mis d’urgence sur pied un comité de crise pour l’accueil des déplacés. Aucun bilan n’a encore été communiqué par les autorités sécuritaires et administratives locales.
(AIP)
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