La Coordination des élèves et étudiants pour une Côte d’Ivoire réconciliée et en paix (Coeercirp) est une nouvelle organisation en milieu universitaire. Selon son président, Aristide Ozoukou, cette nouvelle organisation, qui a déjà des bases dans des établissements secondaires n’est pas un syndicat de plus. Il en donne les objectifs et interpelle les autorités
M. Ozoukou Aristide, vous avez créé une organisation au sein de l’Université qui est la Coeecirp. Qu’est-ce que vous apportez de nouveau à la marche de l’Université ?
Nous voulons, à travers cette structure, créer les conditions de la stabilité au sein de l’Université et dans tous les établissements scolaires de la Côte d’ Ivoire. Nous voulons promouvoir la paix et la tolérance ; créer les conditions afin que l’étudiant ivoirien étudie dans les meilleures conditions, dans un climat de sérénité et de quiétude. Voilà notre idée à la base de la création de cette organisation.
En quoi votre organisation se démarque-t-elle de la Fesci ?
Je voudrais préciser que notre structure n’est pas un syndicat, et elle est apolitique. Donc nous sommes une structure de paix qui parle de l’unité et de la réconciliation. Par rapport à cette vision, je souhaite qu’on nous juge à travers les actes que nous sommes en train de poser et que nous allons poser. Nous n’avons pas de revendications en tant que telle, donc nous sommes loin d’un syndicat. Si on a une revendication les syndicats sont-là pour nous répondre. Nous sommes une structure de paix.
Quelle sera votre démarche pour accomplir votre mission dans le milieu qui est le vôtre ?
Notre démarche sera simple. La première chose à faire est de créer un cadre de discussions, de dialogue entre nous élèves et étudiants de Côte d’Ivoire. Il faut se parler sur ce qui s’est passé, sur la situation difficile que les Ivoiriens ont connue et cette situation doit nous amener à réfléchir profondément et avoir une confiance pour harmoniser nos rapports entre nous étudiants et élèves de Côte d’Ivoire. Nous pensons que c’est dans ce sens que nous devons aller.
Est-ce à dire que vous allez faire le travail de la CDVR à l’Université ?
Loin de là ! Nous n’avons pas pour ambition de nous substituer à la CDVR, encore moins de semer un doute. Nous voulons apporter notre pierre à l’édifice. C’est comme si dans l’équipe nationale de football, Kolo quitte la défense pour venir marquer un but alors que c’est le rôle de Drogba. Vous comprenez que même avec le but de Kolo, c’est la Côte d’Ivoire qui gagne. Donc aujourd’hui, chacun doit faire un effort pour poser un acte allant dans le sens de la cohésion des Ivoiriens. Et vu que les étudiants sont incontournables dans ce processus, il est bon que nous nous engagions pour arriver à la paix et la stabilité.
Est-ce votre contribution dans le départ nouveau à l’Université ?
C’est pour la promotion de l’esprit de paix et de réconciliation. Quand il y a des difficultés à l’Université, ce que nous suggérons, c’est de discuter pour aboutir à une solution fiable du problème qui est posé. Nous serons-là comme des ambassadeurs de la paix pour pouvoir régler les problèmes entre les élèves, les étudiants et l’administration d’une part et entre l’administration et les syndicats d’autre part. La COEECIRP vient pour négocier et discuter. Elle vient pour donner un message, un exemple de règlement des différends par le dialogue, dans un climat de paix. Parce que quand on est dans un pays qui a connu une telle crise, il faut pouvoir consolider la paix. Ce qui est primordial, c’est de régler toute sorte de conflits dans le dialogue.
Quelle est l’image que vous voulez qu’on retienne de l’étudiant ivoirien après la crise ?
L’étudiant ivoirien dans ce départ nouveau doit refléter un visage nouveau, un comportement nouveau, parce que l’étudiant était qualifié de violent. Il faut montrer aux yeux de la Nation et de la communauté internationale que l’étudiant a pris conscience à travers cette crise que nous avons vécue. Cette prise de conscience est nécessaire pour le nouvel étudiant qui doit être un modèle et dégager une image positive vis-à-vis de la société ivoirienne. Mais, en même temps, nous disons aux autorités que l’étudiant ivoirien est incontournable dans ce processus de paix. Il ne peut pas être mis à l’écart. Nous avons quelque chose à proposer et à apporter. Nous avons vécu et subi cette crise, donc nous ne pouvons pas être en marge de la réconciliation ou être indifférents. C’est pourquoi, l’étudiant ivoirien a décidé de prendre ses responsabilités. Nous profitons de cette occasion pour féliciter le président de la CDVR qui abat un travail énorme, un travail à encourager. Mais, nous voulons l’interpeler aussi, pour dire qu’il est important qu’il vienne à l’Université pour qu’on puisse discuter parce que la COEECIRP est en train de travailler, de sensibiliser et de dialoguer avec les étudiants.
Par S. Debailly
M. Ozoukou Aristide, vous avez créé une organisation au sein de l’Université qui est la Coeecirp. Qu’est-ce que vous apportez de nouveau à la marche de l’Université ?
Nous voulons, à travers cette structure, créer les conditions de la stabilité au sein de l’Université et dans tous les établissements scolaires de la Côte d’ Ivoire. Nous voulons promouvoir la paix et la tolérance ; créer les conditions afin que l’étudiant ivoirien étudie dans les meilleures conditions, dans un climat de sérénité et de quiétude. Voilà notre idée à la base de la création de cette organisation.
En quoi votre organisation se démarque-t-elle de la Fesci ?
Je voudrais préciser que notre structure n’est pas un syndicat, et elle est apolitique. Donc nous sommes une structure de paix qui parle de l’unité et de la réconciliation. Par rapport à cette vision, je souhaite qu’on nous juge à travers les actes que nous sommes en train de poser et que nous allons poser. Nous n’avons pas de revendications en tant que telle, donc nous sommes loin d’un syndicat. Si on a une revendication les syndicats sont-là pour nous répondre. Nous sommes une structure de paix.
Quelle sera votre démarche pour accomplir votre mission dans le milieu qui est le vôtre ?
Notre démarche sera simple. La première chose à faire est de créer un cadre de discussions, de dialogue entre nous élèves et étudiants de Côte d’Ivoire. Il faut se parler sur ce qui s’est passé, sur la situation difficile que les Ivoiriens ont connue et cette situation doit nous amener à réfléchir profondément et avoir une confiance pour harmoniser nos rapports entre nous étudiants et élèves de Côte d’Ivoire. Nous pensons que c’est dans ce sens que nous devons aller.
Est-ce à dire que vous allez faire le travail de la CDVR à l’Université ?
Loin de là ! Nous n’avons pas pour ambition de nous substituer à la CDVR, encore moins de semer un doute. Nous voulons apporter notre pierre à l’édifice. C’est comme si dans l’équipe nationale de football, Kolo quitte la défense pour venir marquer un but alors que c’est le rôle de Drogba. Vous comprenez que même avec le but de Kolo, c’est la Côte d’Ivoire qui gagne. Donc aujourd’hui, chacun doit faire un effort pour poser un acte allant dans le sens de la cohésion des Ivoiriens. Et vu que les étudiants sont incontournables dans ce processus, il est bon que nous nous engagions pour arriver à la paix et la stabilité.
Est-ce votre contribution dans le départ nouveau à l’Université ?
C’est pour la promotion de l’esprit de paix et de réconciliation. Quand il y a des difficultés à l’Université, ce que nous suggérons, c’est de discuter pour aboutir à une solution fiable du problème qui est posé. Nous serons-là comme des ambassadeurs de la paix pour pouvoir régler les problèmes entre les élèves, les étudiants et l’administration d’une part et entre l’administration et les syndicats d’autre part. La COEECIRP vient pour négocier et discuter. Elle vient pour donner un message, un exemple de règlement des différends par le dialogue, dans un climat de paix. Parce que quand on est dans un pays qui a connu une telle crise, il faut pouvoir consolider la paix. Ce qui est primordial, c’est de régler toute sorte de conflits dans le dialogue.
Quelle est l’image que vous voulez qu’on retienne de l’étudiant ivoirien après la crise ?
L’étudiant ivoirien dans ce départ nouveau doit refléter un visage nouveau, un comportement nouveau, parce que l’étudiant était qualifié de violent. Il faut montrer aux yeux de la Nation et de la communauté internationale que l’étudiant a pris conscience à travers cette crise que nous avons vécue. Cette prise de conscience est nécessaire pour le nouvel étudiant qui doit être un modèle et dégager une image positive vis-à-vis de la société ivoirienne. Mais, en même temps, nous disons aux autorités que l’étudiant ivoirien est incontournable dans ce processus de paix. Il ne peut pas être mis à l’écart. Nous avons quelque chose à proposer et à apporter. Nous avons vécu et subi cette crise, donc nous ne pouvons pas être en marge de la réconciliation ou être indifférents. C’est pourquoi, l’étudiant ivoirien a décidé de prendre ses responsabilités. Nous profitons de cette occasion pour féliciter le président de la CDVR qui abat un travail énorme, un travail à encourager. Mais, nous voulons l’interpeler aussi, pour dire qu’il est important qu’il vienne à l’Université pour qu’on puisse discuter parce que la COEECIRP est en train de travailler, de sensibiliser et de dialoguer avec les étudiants.
Par S. Debailly