L’arrêt de travail déclenché, jeudi dernier, par les enseignants des lycées et collèges à la suite des ponctions sur leur salaire, connait un durcissement.
Aux établissements d’Abidjan qui ont donné le ton avec des congés de pâques anticipés et des conseils de classe suspendus, il faut ajouter ceux de l’intérieur.
« L’arrêt de travail va se durcir lundi avec la suspension des examens blancs nationaux aujourd’hui. Même son de cloche s’agissant du primaire où les copies et les corrections des examens blancs sont bloquées » ont expliqué hier des professeurs de lycée interrogés par téléphone. Tout comme des syndicalistes du secteur de l’éducation nationale dont les déclarations faites à ce sujet sont sans équivoque. « La base veut des mots d’ordre clairs pour agir efficacement. C’est pourquoi l’intersyndicale de l’enseignement se réunit aujourd’hui à son siège à Adjamé », affirment ces syndicalistes.
L’arrêt de travail des enseignants se justifie par les ponctions faites sur leur salaire du mois de mars en cours, pour fait de grève. Ceux-ci avaient observé une grève de 5 jours en février dernier pour exiger le paiement intégral du reclassement indiciaire. Ces ponctions jugées illégales et scandaleuses varient entre 45 mille FCFA (grade B3) et 120 mille FCFA (grade A4).
Félix Téha Dessrait
Aux établissements d’Abidjan qui ont donné le ton avec des congés de pâques anticipés et des conseils de classe suspendus, il faut ajouter ceux de l’intérieur.
« L’arrêt de travail va se durcir lundi avec la suspension des examens blancs nationaux aujourd’hui. Même son de cloche s’agissant du primaire où les copies et les corrections des examens blancs sont bloquées » ont expliqué hier des professeurs de lycée interrogés par téléphone. Tout comme des syndicalistes du secteur de l’éducation nationale dont les déclarations faites à ce sujet sont sans équivoque. « La base veut des mots d’ordre clairs pour agir efficacement. C’est pourquoi l’intersyndicale de l’enseignement se réunit aujourd’hui à son siège à Adjamé », affirment ces syndicalistes.
L’arrêt de travail des enseignants se justifie par les ponctions faites sur leur salaire du mois de mars en cours, pour fait de grève. Ceux-ci avaient observé une grève de 5 jours en février dernier pour exiger le paiement intégral du reclassement indiciaire. Ces ponctions jugées illégales et scandaleuses varient entre 45 mille FCFA (grade B3) et 120 mille FCFA (grade A4).
Félix Téha Dessrait
