ABIDJAN - La récente attaque perpétrée par un commando armé dans le village de Petit-Guiglo (zone frontalière ouest, département de Bloléquin) a entraîné un déplacement massif des populations de cette zone, ont confié dimanche des témoins à Xinhua, faisant état d'une situation humanitaire préoccupante.
Fuyant les violences et dans la crainte de nouvelles attaques, plusieurs milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont trouvé refuge dans les villes de Tinhou et de Bloléquin.
D'autres populations habitant des villages voisins craignant également une incursion d'hommes armés ont aussi décidé de partir vers des endroits plus sûrs.
De manière quotidienne, le nombre de déplacés grossit, donnant du fil à retordre aux autorités locales chargés de leur prise en charge.
Selon le constat d'un responsable d'ONG, la mairie et le foyer des jeunes de Bloléquin sont bondés de monde, et des besoins en assainissement, en médicaments et en alimentation sont de plus en plus accrus.
Le sous-préfet de Bloléquin Claude Koffi a ainsi annoncé la mise en place d'une cellule de crise pour la prise en charge psychologique des déplacés.
"Les responsables locaux font ce qu'ils peuvent en attendant l'arrivée des organisations humanitaires qui sont plus outillés", a indiqué à Xinhua Anderson Vléi, un travailleur local.
Une attaque perpétrée par des inconnus armés samedi dans le village de Petit-Guiglo avait fait huit morts dont quatre assaillants et quatre civils et plusieurs blessés, selon des habitants.
L'armée ivoirienne qui a repoussé les assaillants a renforcé sa position dans la zone, pour prévenir de nouvelles attaques.
L'Opération des nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a pour sa part affirmé avoir intensifié ses patrouilles pour venir en appui aux militaires ivoiriens et protéger la population civile.
Des attaques précédentes d'inconnus lourdement armés dans les villages de Zilébly et Tuobly dans la même région de Bloléquin avaient fait une dizaine de morts dont deux soldats ivoiriens.
Fuyant les violences et dans la crainte de nouvelles attaques, plusieurs milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont trouvé refuge dans les villes de Tinhou et de Bloléquin.
D'autres populations habitant des villages voisins craignant également une incursion d'hommes armés ont aussi décidé de partir vers des endroits plus sûrs.
De manière quotidienne, le nombre de déplacés grossit, donnant du fil à retordre aux autorités locales chargés de leur prise en charge.
Selon le constat d'un responsable d'ONG, la mairie et le foyer des jeunes de Bloléquin sont bondés de monde, et des besoins en assainissement, en médicaments et en alimentation sont de plus en plus accrus.
Le sous-préfet de Bloléquin Claude Koffi a ainsi annoncé la mise en place d'une cellule de crise pour la prise en charge psychologique des déplacés.
"Les responsables locaux font ce qu'ils peuvent en attendant l'arrivée des organisations humanitaires qui sont plus outillés", a indiqué à Xinhua Anderson Vléi, un travailleur local.
Une attaque perpétrée par des inconnus armés samedi dans le village de Petit-Guiglo avait fait huit morts dont quatre assaillants et quatre civils et plusieurs blessés, selon des habitants.
L'armée ivoirienne qui a repoussé les assaillants a renforcé sa position dans la zone, pour prévenir de nouvelles attaques.
L'Opération des nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a pour sa part affirmé avoir intensifié ses patrouilles pour venir en appui aux militaires ivoiriens et protéger la population civile.
Des attaques précédentes d'inconnus lourdement armés dans les villages de Zilébly et Tuobly dans la même région de Bloléquin avaient fait une dizaine de morts dont deux soldats ivoiriens.