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Politique Publié le lundi 25 mars 2013 | Le Temps

Grande insécurité en Côte d’Ivoire : Une attaque fait plusieurs morts à l’Ouest

Des armes ont encore tonné dans la localité de Bloléquin et ont occasionné des pertes en vies humaines. Des témoins font états de plusieurs morts, dont des éléments des Forces républicaines de Côte d’ivoire (Frci) et un village incendié. «Il y a eu plus de dix morts», précisent certains témoins. Cette nouvelle attaque survient dans la petite localité de Petit-Guiglo. Et elles mettent à nue toute l’impuissance du régime Ouattara. L’on ne cesse de s’interroger sur le mutisme de l’Etat major Frci, d’ordinaire plus bruyant. Même le ministre délégué à la Défense, auprès du ministre de la Défense Alassane Ouattara ne dit mot sur ce qui se passe à l’Ouest. Selon des témoins, les «assaillants» de cette nuit-là étaient armés d’armes lourdes. L’on signale d’ailleurs des tirs de roquettes. A l’évidence, l’Ouest s’enfonce dans une insécurité chronique. Il ne se passe pratiquement plus de jours sans qu’on n’enregistre des attaques dans cette partie du pays. Et comme à l’accoutumée, le régime Ouattara ne manque pas de pointer du doigt le camp Gbagbo. Au lieu de mener des actions pour mettre fin à la montée de l’insécurité. En l’espace d’une semaine ce sont une vingtaine de morts, civiles et militaires, qui sont enregistrées dans ces attaques perpétrés par des individus non identifiés.

Et pourtant les «cerveaux» ont été arrêtés

Cette nouvelle attaque fait mentir le régime ivoirien. Car en fin de semaine dernière, le pouvoir a juré avoir mis la main sur des «cerveaux ». A la vérité, le pouvoir actuel d’Abidjan tente de cacher la vérité aux Ivoiriens sur le danger qui guette la Côte d’Ivoire. En 22 mois de gouvernance Ouattara, le pays enregistre un record d’attaques à l’arme lourde. Des déplacements massifs de populations se signalent dans des zones cibles. Même la capitale économique n’échappe pas à cette nouvelle vie en Côte d’ivoire. A Abidjan, les populations ne dorment que d’un seul œil. Des tireurs embusqués créent la psychose et paniquent le régime. En dépit des caméras installées dans les coins et recoins de la cité. «Si une attaque s’opère à Angré, nous avons des caméras pour remonter le film et mettre la main sur les quidams», avait pourtant rassuré Hamed Bakayoko, le ministre de l’Intérieur, le 11 mars 2013, au «20h», de la Rti 1, quelques heures après la création du Centre de commandement et de décisions opérationnelles (Ccdo). Un Cecos bis en réalité. Juste le lendemain, des tireurs embusqués se signalent en ouvrant le feu sur le Dg de l’Ecole de police, puis après, sur le directeur de l’Ens avant de porter l’estocade à l’épouse du Dg de la Sicta. Où sont alors passé les caméras d’Hamed Bakayoko, car il s’agit quand même du Dg de l’Ecole de police. En fait, le régime ivoirien ne fait que dire ce qu’il a envie d’entendre. Un régime fanfaron. Alors que la réalité est tout autre. Par exemple à l’Ouest, la vérité est que les Frci ont encore pris la fuite. Abandonnant les populations qu’ils sont pourtant censés protéger. Et selon des témoins, ces hommes en armes ont tranquillement occupé plusieurs villages avant de rebrousser chemin.

Toussaint N’Gotta
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