Divo - Le sous-préfet central de Divo, Lago Digbeu Mathieu a adressé vendredi une sévère mise en garde aux communautés burkinabés et maliennes vivant à Adjéhililié (canton Abohiri), pour leur immixtion dans les affaires exclusivement du ressort des populations autochtones.
L’autorité administrative qui a condamné l’implication des jeunes ressortissants maliens et burkinabés d’Adjéhililié dans la contestation de la légitimité du chef de ce village, a invité ces derniers à ne pas se laisser entraîner par « les autochtones qui n’ont pas le courage de leurs opinions ».
« En tant qu’étrangers vivant dans le village d’Adjéhililié, vous devez rester à l’écart du problème de la chefferie de ce village pour ne pas être considérés comme des boucs émissaires si demain les choses vont mal », leur a-t-il conseillé tout en les invitant au respect scrupuleux des lois de la Côte d’Ivoire, leur pays d’accueil.
M. Lago Mathieu s’est, par ailleurs, élevé contre les chefs des communautés maliennes et burkinabés d’Adjéhililié qui ont le toupet de se substituer au chef de ce village en réglant des litiges opposant leurs concitoyens à des autochtones ou des allochtones.
« J’ai même appris que vous convoquez des personnes pour des règlements de litiges. Sachez que cela est un acte de défiance à l’autorité du chef. A compter de ce jour que celui qui agit ainsi arrête immédiatement ces agissements », a-t-il martelé.
rkk/cmas
L’autorité administrative qui a condamné l’implication des jeunes ressortissants maliens et burkinabés d’Adjéhililié dans la contestation de la légitimité du chef de ce village, a invité ces derniers à ne pas se laisser entraîner par « les autochtones qui n’ont pas le courage de leurs opinions ».
« En tant qu’étrangers vivant dans le village d’Adjéhililié, vous devez rester à l’écart du problème de la chefferie de ce village pour ne pas être considérés comme des boucs émissaires si demain les choses vont mal », leur a-t-il conseillé tout en les invitant au respect scrupuleux des lois de la Côte d’Ivoire, leur pays d’accueil.
M. Lago Mathieu s’est, par ailleurs, élevé contre les chefs des communautés maliennes et burkinabés d’Adjéhililié qui ont le toupet de se substituer au chef de ce village en réglant des litiges opposant leurs concitoyens à des autochtones ou des allochtones.
« J’ai même appris que vous convoquez des personnes pour des règlements de litiges. Sachez que cela est un acte de défiance à l’autorité du chef. A compter de ce jour que celui qui agit ainsi arrête immédiatement ces agissements », a-t-il martelé.
rkk/cmas
