Man - Le directeur général de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (ADDR), Fidèle Sarassoro a ouvert samedi à Man le siège local de la structure en présence du secrétaire général 2 de préfecture, Ernest Mathieu Gouassiro qui représentait le préfet du département de Man, Soro Kayaha Jérôme.
A Man, l’ADDR est placée sous la responsabilité de M. Poin Irié William dont la mission consiste à recenser et recueillir les choix de vie des ex-combattants du département.
« Beaucoup de personnes pensent que l’ouest est une fatalité, que ce qui s’y passe est une fatalité. Au point où elles pensent qu’on ne peut pas trouver de solutions ici. Ce qui n’est pas vrai. Pour moi l’ouest est un défi et nous allons le relever », a déclaré Poin Irié.
Il a engagé toutes les compétences locales à une synergie d’actions en vue d’aider à insérer durablement les acteurs militaires et civils de la récente crise armée ivoirienne.
Le directeur général de l’ADDR a expliqué aux ex-combattants que le bureau inauguré est le leur. Il a été ouvert pour répondre au besoin d’aller à leur contact et recueillir leurs vraies préoccupations. Il a indiqué qu’après les résultats mitigés des programmes antérieurs, l’ADDR a été instruit de trouver des solutions.
« Le Président de la République m’a instruit pour que dans les deux prochaines années la question des ex-combattants de tous bords soit réglé de façon définitive. Il a souhaité des programmes et efficaces qui puissent régler vos problèmes », a-t-il affirmé.
Les principaux bénéficiaires de l’opération ont salué la venue de la nouvelle structure sans omettre de dénoncer à l’unisson les tares de l’ancien système.
Selon plusieurs intervenants les promesses d’appui à l’installation qui leur avaient été faites n’ont presque jamais été tenues.
« On nous a formé ici pour l’élevage. On devait à la fin nous distribuer 15.000 poussins. Nous ne les avons jamais vus. Plusieurs autres kits d’installation ont disparu dans la nature.
Nous ne voulons plus de cela ici. Si c’est la même chose nous serons toujours dans les quartiers pour faire ce qu’on sait faire », a révélé un ex-combattant Gnahi Faustin.
L’équipe de l’ADDR conduite par son directeur général séjourne dans le district des montagnes depuis samedi. Elle compte y ouvrir cinq bureaux locaux notamment à Man, Guiglo et Danané.
gso/cmas
A Man, l’ADDR est placée sous la responsabilité de M. Poin Irié William dont la mission consiste à recenser et recueillir les choix de vie des ex-combattants du département.
« Beaucoup de personnes pensent que l’ouest est une fatalité, que ce qui s’y passe est une fatalité. Au point où elles pensent qu’on ne peut pas trouver de solutions ici. Ce qui n’est pas vrai. Pour moi l’ouest est un défi et nous allons le relever », a déclaré Poin Irié.
Il a engagé toutes les compétences locales à une synergie d’actions en vue d’aider à insérer durablement les acteurs militaires et civils de la récente crise armée ivoirienne.
Le directeur général de l’ADDR a expliqué aux ex-combattants que le bureau inauguré est le leur. Il a été ouvert pour répondre au besoin d’aller à leur contact et recueillir leurs vraies préoccupations. Il a indiqué qu’après les résultats mitigés des programmes antérieurs, l’ADDR a été instruit de trouver des solutions.
« Le Président de la République m’a instruit pour que dans les deux prochaines années la question des ex-combattants de tous bords soit réglé de façon définitive. Il a souhaité des programmes et efficaces qui puissent régler vos problèmes », a-t-il affirmé.
Les principaux bénéficiaires de l’opération ont salué la venue de la nouvelle structure sans omettre de dénoncer à l’unisson les tares de l’ancien système.
Selon plusieurs intervenants les promesses d’appui à l’installation qui leur avaient été faites n’ont presque jamais été tenues.
« On nous a formé ici pour l’élevage. On devait à la fin nous distribuer 15.000 poussins. Nous ne les avons jamais vus. Plusieurs autres kits d’installation ont disparu dans la nature.
Nous ne voulons plus de cela ici. Si c’est la même chose nous serons toujours dans les quartiers pour faire ce qu’on sait faire », a révélé un ex-combattant Gnahi Faustin.
L’équipe de l’ADDR conduite par son directeur général séjourne dans le district des montagnes depuis samedi. Elle compte y ouvrir cinq bureaux locaux notamment à Man, Guiglo et Danané.
gso/cmas