A l’image des autres villes du pays, les pensionnaires de la maison d’arrêt et de correction de la capitale du Gôh viennent d’effectuer leur première évasion.
Le célèbre film américain « Prison break », a certainement inspiré les pensionnaires de la prison civile de Gagnoa. 43 parmi eux se sont évadés dans la nuit du jeudi 28 au vendredi 29 mars. Cette énième évasion a une touche à la fois particulière et spectaculaire. La fuite des prisonniers semble être bien ficelée. Elle n’est pas venue, contrairement aux évasions que nous avons l’habitude de constater, d’une révolte des pensionnaires. Ils ont dissimulé, à l’insu des gardes, la hache avec laquelle ils cassent le fagot dans la cour de leur prison, en attendant le moment propice pour prendre la fuite. Ce moment tant attendu est arrivé avec la grande pluie qui s’est abattue, toute la nuit, sur la capitale du Gôh. Cette grâce divine a permis à 43 malfrats de mettre à exécution leur plan. Ils se sont servis de leur hache pour faire un gros trou dans le mur, par lequel ils sont sortis. Alertés, les gardes ont mis leur équipe en branle. Ils n’ont pu, par les tirs de sommation, arrêter que 5 personnes et une autre ayant reçu une balle a succombé. La victime, du nom de Guédé Gnahoré, du village de Kpogrogbo, était condamnée pour pratique de sorcellerie. Cet incident arrive au moment où le régisseur est absent pour raison de séminaire de formation hors de la ville. La police, aidée des forces républicaines, a bouclé la ville et ses environs. Elles procèdent à des rafles en vue d’appréhender ceux qui n’ont pas pu sortir de la zone. Dans leur cellule, ils étaient au nombre de 65. Vingt deux parmi eux n’ont pas pris le risque de s’enfuir. Ils entendent purger leur peine.
Gnahoré David
Le célèbre film américain « Prison break », a certainement inspiré les pensionnaires de la prison civile de Gagnoa. 43 parmi eux se sont évadés dans la nuit du jeudi 28 au vendredi 29 mars. Cette énième évasion a une touche à la fois particulière et spectaculaire. La fuite des prisonniers semble être bien ficelée. Elle n’est pas venue, contrairement aux évasions que nous avons l’habitude de constater, d’une révolte des pensionnaires. Ils ont dissimulé, à l’insu des gardes, la hache avec laquelle ils cassent le fagot dans la cour de leur prison, en attendant le moment propice pour prendre la fuite. Ce moment tant attendu est arrivé avec la grande pluie qui s’est abattue, toute la nuit, sur la capitale du Gôh. Cette grâce divine a permis à 43 malfrats de mettre à exécution leur plan. Ils se sont servis de leur hache pour faire un gros trou dans le mur, par lequel ils sont sortis. Alertés, les gardes ont mis leur équipe en branle. Ils n’ont pu, par les tirs de sommation, arrêter que 5 personnes et une autre ayant reçu une balle a succombé. La victime, du nom de Guédé Gnahoré, du village de Kpogrogbo, était condamnée pour pratique de sorcellerie. Cet incident arrive au moment où le régisseur est absent pour raison de séminaire de formation hors de la ville. La police, aidée des forces républicaines, a bouclé la ville et ses environs. Elles procèdent à des rafles en vue d’appréhender ceux qui n’ont pas pu sortir de la zone. Dans leur cellule, ils étaient au nombre de 65. Vingt deux parmi eux n’ont pas pris le risque de s’enfuir. Ils entendent purger leur peine.
Gnahoré David
