« Nous soutenons et soutiendrons toutes les actions des militants et militantes de la Convergence des sous-sections du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (Synesci) afin d’exiger le reversement dans les plus brefs délais des montants ponctionnés sur les salaires des enseignants qui ont observé récemment une grève pour réclamer l’intégralité de la seconde moitié des effets financiers du profil de carrière. Nous condamnons avec la dernière énergie, ces ponctions qui sont contraires au bon sens d’autant que le dialogue social initié par le premier ministre Daniel Kablan Duncan a permis de ramener la sérénité à l’école » . Cette déclaration de fermeté , est de Kra Yao, porte-parole de la dissidence du Synesci. Celui-ci accuse ouvertement Kandia Camara la ministre de l’Education nationale et son inspecteur général coordonnateur général Ibrahima Kourouma de s’être foutu du chef du gouvernement en coupant les salaires, malgré le refus de ce dernier. C’est pourquoi il a appelé dans cette déclaration, tous les militants de tous les syndicats du secteur éducation formation, sans exclusive à rester mobilisés à la reprise des cours lundi prochain, pour l’exécution des mots d’ordre en préparation. « Après avoir empêché la tenue des travaux des commissions relativement au comité interministériel de médiation, Kandia Camara vient de procéder à la ponction sur nos salaires du mois de mars 2013. C’est pourquoi, la Convergence des sous-sections du Synesci, exige sans condition la prise en compte de tous les enseignants du secondaire relativement au paiement des 25% du mois de mars et les rappels de mois de janvier et de février 2013. C’est face au refus de payer l’intégralité de la seconde moitié des effets financiers du profil de carrière, que nous avons pris nos responsabilités en nous engageant aux côtés de l’Intersyndicale du secteur éducation formation (Isef). Pour la lutte pour l’application intégrale du profil de carrière » recommande le responsable syndical.
L’intersyndicale, elle, se réunit d’urgence aujourd’hui pour planifier d’éventuels mots d’ordre. Et c’est en cela que sa rencontre avec Daniel Kablan Duncan du 5 avril prochain reste déterminante. L’incertitude reste donc totale autour de la rentrée des classes après les congés de pâques. Ces congés qui justement avaient été déjà précipités pour les mêmes causes.
Charles Bédé
L’intersyndicale, elle, se réunit d’urgence aujourd’hui pour planifier d’éventuels mots d’ordre. Et c’est en cela que sa rencontre avec Daniel Kablan Duncan du 5 avril prochain reste déterminante. L’incertitude reste donc totale autour de la rentrée des classes après les congés de pâques. Ces congés qui justement avaient été déjà précipités pour les mêmes causes.
Charles Bédé