D’une pierre deux coups. Vendredi dernier, le Musée des Civilisations de Côte d’Ivoire a abrité la cérémonie d’ouverture de l’atelier initial du 3ème cours francophone sur la préparation des propositions d’inscription des biens sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco. Laquelle a été doublée de la dédicace du livre «Patrimoine mondial africain, une diversité remarquable». Ministre de la Culture et de la Francophonie, M. Maurice Bandaman a saisi cette opportunité pour réitérer son engagement à promouvoir le patrimoine ivoirien. « La Côte d’Ivoire justifie d’un patrimoine culturel riche qui mérite d’être diversifié et connu », a-t-il indiqué, avant d’ajouter que «le patrimoine national est une matière première».
Pour lui, les enjeux de cette formation à l’élaboration des dossiers d’inscription sont très importants pour nos pays africains qui sont insuffisamment représentés sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est pourquoi, il a exhorté les participants à manifester beaucoup d’intérêt pour ce cours qui a pour objectif essentiel, dira le ministre Bandaman, «d’assurer une meilleure représentativité du patrimoine culturel africain sur la Liste du Patrimoine mondial». Aussi a-t-il dit la fierté de la Côte d’Ivoire d’abriter ce programme international de formation, qui fait, à ses yeux, écho, d’une part à l’inscription de la Ville historique de Grand-Bassam, sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO en juin 2012 à Saint-Pétersbourg et d’autre part à celle du balafon des communautés sénoufo de la Côte d’Ivoire sur la Liste représentative du Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité de l’UNESCO, en décembre 2012 à Paris. «Tous ces événements, témoignent de la vitalité du secteur du patrimoine culturel national et confirment s’il en était encore, le positionnement sans cesse croissant de notre pays sur le plan international. Tout cela a été rendu possible, grâce à la volonté de Son Excellence Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire qui a fait du développement culturel l’une des pierres angulaires de son programme politique » a ajouté le ministre Bandaman.
Peu avant, M. Baba Kéita, Directeur de l’Ecole du Patrimoine africain, avait révélé que l’Afrique compte aujourd’hui 86 sites sur les 972 biens inscrits sur le patrimone mondial de l’Unesco. « 42% des biens en péril sont sur notre continent », a-t-il fait remarquer. Quand l’Ambassadeur d’Espagne en Côte d’Ivoire, S.E.M. Fernando Moran Calvo Sotelo se félicitait de la tenue de cet atelier, tout en regrettant que le patrimoine culturel africain soit sous représenté sur la liste des biens inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce programme de formation, faut-il le souligner, se déroulera en 3 phases. La première porte sur cet atelier introductif, qui a débuté le 1er avril et s’achèvera le 12 avril à Abidjan. La deuxième phase concerne les travaux de terrain et d’élaboration des dossiers d’inscription et durera 7 mois. La troisième phase se tiendra, encore en Côte d’Ivoire précisément à Grand-Bassam, en octobre 2013, sous la forme d’atelier du suivi et sera consacrée à l’évaluation et à la finalisation des dossiers en vue de les soumettre au Centre du patrimoine mondial. A terme, ce programme permettra à la Côte d’Ivoire d’avoir une banque de données devant servir pour les prochaines inscriptions. Et les pays présents à ce cours sont le Burkina Faso, le Burundi, la Côte d’Ivoire, le Congo (Brazza), le Mali, la République Démocratique du Congo (RDC) et le Tchad. L’autre moment fort de cette cérémonie a été la présentation du livre «Patrimoine mondial africain : une diversité remarquable», avec en prime des regards croisés de trois experts, à savoir Ndoro Webber, Ufot George et Malao Thembi, sur cet ouvrage.
Y. Sangaré
Pour lui, les enjeux de cette formation à l’élaboration des dossiers d’inscription sont très importants pour nos pays africains qui sont insuffisamment représentés sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est pourquoi, il a exhorté les participants à manifester beaucoup d’intérêt pour ce cours qui a pour objectif essentiel, dira le ministre Bandaman, «d’assurer une meilleure représentativité du patrimoine culturel africain sur la Liste du Patrimoine mondial». Aussi a-t-il dit la fierté de la Côte d’Ivoire d’abriter ce programme international de formation, qui fait, à ses yeux, écho, d’une part à l’inscription de la Ville historique de Grand-Bassam, sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO en juin 2012 à Saint-Pétersbourg et d’autre part à celle du balafon des communautés sénoufo de la Côte d’Ivoire sur la Liste représentative du Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité de l’UNESCO, en décembre 2012 à Paris. «Tous ces événements, témoignent de la vitalité du secteur du patrimoine culturel national et confirment s’il en était encore, le positionnement sans cesse croissant de notre pays sur le plan international. Tout cela a été rendu possible, grâce à la volonté de Son Excellence Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire qui a fait du développement culturel l’une des pierres angulaires de son programme politique » a ajouté le ministre Bandaman.
Peu avant, M. Baba Kéita, Directeur de l’Ecole du Patrimoine africain, avait révélé que l’Afrique compte aujourd’hui 86 sites sur les 972 biens inscrits sur le patrimone mondial de l’Unesco. « 42% des biens en péril sont sur notre continent », a-t-il fait remarquer. Quand l’Ambassadeur d’Espagne en Côte d’Ivoire, S.E.M. Fernando Moran Calvo Sotelo se félicitait de la tenue de cet atelier, tout en regrettant que le patrimoine culturel africain soit sous représenté sur la liste des biens inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce programme de formation, faut-il le souligner, se déroulera en 3 phases. La première porte sur cet atelier introductif, qui a débuté le 1er avril et s’achèvera le 12 avril à Abidjan. La deuxième phase concerne les travaux de terrain et d’élaboration des dossiers d’inscription et durera 7 mois. La troisième phase se tiendra, encore en Côte d’Ivoire précisément à Grand-Bassam, en octobre 2013, sous la forme d’atelier du suivi et sera consacrée à l’évaluation et à la finalisation des dossiers en vue de les soumettre au Centre du patrimoine mondial. A terme, ce programme permettra à la Côte d’Ivoire d’avoir une banque de données devant servir pour les prochaines inscriptions. Et les pays présents à ce cours sont le Burkina Faso, le Burundi, la Côte d’Ivoire, le Congo (Brazza), le Mali, la République Démocratique du Congo (RDC) et le Tchad. L’autre moment fort de cette cérémonie a été la présentation du livre «Patrimoine mondial africain : une diversité remarquable», avec en prime des regards croisés de trois experts, à savoir Ndoro Webber, Ufot George et Malao Thembi, sur cet ouvrage.
Y. Sangaré