Festival / Afriky Mousso, 1ère édition : Le combat des femmes pour l’égalité des chances et l’autonomie

Le Festival pour la promotion de la femme, dénommé Afriky Mousso a ouvert récemment ses portes à la salle Christian Lattier du Palais de la Culture de Treichville. Un spectacle de musique a mis fin à la première édition de Afriky Mousso le vendredi 29 mars (salle Lougah François) avec, sur scène, les artistes Allah Thérèse, Mawa Traoré, Bella Mondo, Doussou Bakayoko, Ramou…

«Sans être une célébration de trop de la femme», selon la coordinatrice dudit festival, Kié Liliane, par ailleurs responsable du Centre de la documentation du Palais de la Culture, Afriky Mousso vise à mener un combat contre la discrimination, la violence faite aux femmes et permettre l’égalité des chances et l’autonomie de la femme.
A ce rendez-vous, les femmes ont été célébrées dans leurs domaines de compétences. Dans les stands, les visiteurs ont pu découvrir le savoir-faire des femmes burkinabè (recyclage de sachets usagers en tenue vestimentaire), associées aux Ivoiriennes qui ont exposé des œuvres d’art, des œuvres littéraires et des créations de mode.
Afriky Mousso, de l’avis de Kossonou Paul Marie qui représentait le ministre de la Culture et de la Francophonie, a rassemblé en un même lieu les femmes pour stimuler en profondeur la conscience collective et inspirer un lendemain meilleur. «La culture a un potentiel qui, s’il est bien exploité, permet le développement social», a-t-il traduit.
Avant l’ouverture, Mme Yao Euphrasié, titulaire de la chaire Unesco «Eau, femmes et pouvoir de décision», qui a animé une conférence sur «L’égalité des chances homme / femme dans l’éducation et l’emploi», a encouragé les femmes à faire sienne leur culture pour ne pas être influencées de l’extérieur. Représentante de la marraine, Jeanne Peuhmond, Mme Yao Euphrasié les a exhortées à s’inscrire dans le Compendium des femmes de Côte d’Ivoire (programme de valorisation des compétences féminines ivoiriennes) pour aller vers l’excellence. Ce programme, a-t-elle expliqué, a pour objectif de renforcer la visibilité, la participation et le leadership des femmes dans la gestion des affaires publiques et privées. C’est aussi identifier les secteurs où celles-ci sont sous représentées afin d’inciter à la prise de mesures correctives dans le sens de l’équité et de la justice sociale.
Avec des chiffres qui dévoilent l’inégalité constatée en Côte d’Ivoire, Mme Yao Euphrasié, qui a eu pour modératrice Sally Ouattara (Journaliste), a fait observer, en termes de classement par catégorie, que les femmes occupent 18,6% des emplois d’ouvrières, 27,6% d’agents de maitrise, 3,7% de postes de cadres et 36,1% de cadres supérieures. Ces inégalités, a-t-elle ajouté, existent dans d’autres domaines. La seconde conférence (2è jour) a porté sur «Persistances des mutilations génitales féminines dans nos sociétés : quelle approche pour éradiquer le fléau ?». Victime d’excision, l’auteure Ami Traoré qui a procédé à la dédicace de son ouvrage a prélevé 10% sur le montant du livre pour aider les femmes victimes de mutilations génitales.

Koné Saydoo

Beauté. Elle concerne les hommes et les femmes. Yao Audrey Rosemonde, esthéticienne-thérapeute explique ici les gestes à tenir en ce qui concerne le suda-tonic ou la couverture chauffante.

Suda-tonic ou couverture chauffante
C’est un traitement contre la cellulite et le surpoids. Il permet d’éliminer la graisse et débarrasse la peau des toxines et autres impuretés.

Pourquoi
C’est un traitement qui soigne les articulations et le rhumatisme. Elle permet de perdre du poids et nettoie aussi la peau en profondeur en la maintenant éclatante, propre et soignée.

Comment
C’est un traitement qui s’établit en 5 séances sur une durée d’une semaine et se fait une fois dans l’année selon les personnes et leur objectif de perte de poids et la cellulite. Il se fait en deux étapes, l’application d’un crème rafraîchissante pour garder les jambes fraîches et ne pas gêner la circulation sanguine qui pourrait être désagréable à cause de la chaleur. La seconde crème anticellulite, à base d’agrumes, est appliquée sur les zones de cellulite à traiter, entre autres les hanches, la taille, les fesses, les cuisses, les bras dont l’action sera décuplée grâce à la chaleur de la couverture chauffante. Le traitement se fait à partir de 18 ans et est accessible à tout le monde.

Dangers
Les femmes enceintes et les hypotendus ne sont pas autorisés à faire ce traitement puisqu’il agit sur le fœtus et fait baisser la tension.

SP