Gagnoa – Les salles de classe des établissements scolaires primaires et secondaires publics du département de Gagnoa sont presque toutes restées fermées mardi, au deuxième jour de la grève déclenchée au plan national par l’Intersyndicale du secteur Education/Formation (ISEF) pour exiger entre autres une amélioration salariale.
Une tournée effectuée par l'AIP dans les principaux établissements scolaires secondaires et primaires publics de la ville laissait percevoir que les salles de classes sont restées fermées, pour la plupart.
Dans les sous-préfectures, seul le collège de Guibéroua semble faire exception, car des enseignants y font cours depuis le retour des vacances de Pâques, lundi.
A Gagnoa, les élèves du public venus nombreux lundi pour suivre les cours n’ont pas eu d’enseignant pour les recevoir et ont dû descendre dans la rue, comme au mois de février, pour déloger leurs camarades de certains établissements privés. Mais mardi, à part les établissements publics, les écoles privées ont pu fonctionner normalement, pour la majorité d’entre elles.
Certaines comme Ste Madeleine ont été sécurisées par les forces de l’ordre dont la présence a dissuadé les éventuels fauteurs de trouble.
A la fin d’une réunion bilan du suivi du mot d’ordre de grève de deux semaines renouvelables lancé par les instances nationales de l’Intersyndicale, le coordonateur régionale de l’ISEF, Diarra Idrissa a indiqué mardi que les grévistes à Gagnoa sont plus déterminés que jamais à poursuivre la grève jusqu’à satisfaction de leurs revendications.
Les grévistes de l’ISEF avaient déclenché une première grève de deux semaines le 4 février, mais suspendue après une semaine, pour exiger du gouvernement le paiement du reliquat de l’indemnité de logement, le paiement de la deuxième moitié de la bonification indiciaire, le paiement du reliquat des effets financiers du profil de carrière des conseillers pédagogiques et conseillers à l’extrascolaire.
Ils réclament également la dernière tranche du rappel du CAP des sessions de 1988 à 1992 d’un montant de quatre milliards FCFA pour l’enseignement préscolaire et primaire, ainsi que le paiement de la deuxième moitié des effets financiers du reclassement des enseignants du secondaire général, technique et assimilés.
Une ponction sur les salaires du mois de mars des grévistes avait fait précipiter le départ en vacances de Pâques dans le public, du fait d’une grève d’humeur de ces enseignants et assimilés.
Le cadre de dialogue mis en place par le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, en février pour mener les négociations avec l’ISEF n’a pas permis de trouver des accords lors d’une réunion tenue vendredi.
jmk/cmas
Une tournée effectuée par l'AIP dans les principaux établissements scolaires secondaires et primaires publics de la ville laissait percevoir que les salles de classes sont restées fermées, pour la plupart.
Dans les sous-préfectures, seul le collège de Guibéroua semble faire exception, car des enseignants y font cours depuis le retour des vacances de Pâques, lundi.
A Gagnoa, les élèves du public venus nombreux lundi pour suivre les cours n’ont pas eu d’enseignant pour les recevoir et ont dû descendre dans la rue, comme au mois de février, pour déloger leurs camarades de certains établissements privés. Mais mardi, à part les établissements publics, les écoles privées ont pu fonctionner normalement, pour la majorité d’entre elles.
Certaines comme Ste Madeleine ont été sécurisées par les forces de l’ordre dont la présence a dissuadé les éventuels fauteurs de trouble.
A la fin d’une réunion bilan du suivi du mot d’ordre de grève de deux semaines renouvelables lancé par les instances nationales de l’Intersyndicale, le coordonateur régionale de l’ISEF, Diarra Idrissa a indiqué mardi que les grévistes à Gagnoa sont plus déterminés que jamais à poursuivre la grève jusqu’à satisfaction de leurs revendications.
Les grévistes de l’ISEF avaient déclenché une première grève de deux semaines le 4 février, mais suspendue après une semaine, pour exiger du gouvernement le paiement du reliquat de l’indemnité de logement, le paiement de la deuxième moitié de la bonification indiciaire, le paiement du reliquat des effets financiers du profil de carrière des conseillers pédagogiques et conseillers à l’extrascolaire.
Ils réclament également la dernière tranche du rappel du CAP des sessions de 1988 à 1992 d’un montant de quatre milliards FCFA pour l’enseignement préscolaire et primaire, ainsi que le paiement de la deuxième moitié des effets financiers du reclassement des enseignants du secondaire général, technique et assimilés.
Une ponction sur les salaires du mois de mars des grévistes avait fait précipiter le départ en vacances de Pâques dans le public, du fait d’une grève d’humeur de ces enseignants et assimilés.
Le cadre de dialogue mis en place par le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, en février pour mener les négociations avec l’ISEF n’a pas permis de trouver des accords lors d’une réunion tenue vendredi.
jmk/cmas