A l’occasion du centenaire de sa naissance, un colloque s’est tenu à Dakar. Pour rappeler l’œuvre du précurseur de la Négritude. Organisé à l’occasion de la quinzaine de la Francophonie, la diaspora venue des coins de la planète, s’est retrouvée pour réaffirmer la volonté d’Aimé Césaire de rapprocher les peuples de divers horizons ainsi l’humanisme et le génie créateur du verbe de l’auteur martiniquais.
« La négritude est une occasion d’unifier le peuple noir, a déclaré Macky Sall, le président sénégalais à l’ouverture du colloque organisé le 20 mars 2013 à Dakar pour célébrer le centenaire de la naissance d’Aimé Césaire. L’auteur a contribué, selon le président sénégalais, au combat de la dignité humaine, pour le respect des peuples à travers ses œuvres comme le long poème du « Cahier d’un retour au pays natal », le pamphlet sur « Le discours sur le colonialisme » ou bien encore la pièce de théâtre intitulée « La tragédie du roi Christophe ».
Pour les organisateurs, il est naturel et logique de célébrer Aimé Césaire et le centenaire de sa naissance à l’occasion de la quinzaine de la francophonie. Au cours du colloque, il était question d’évoquer l’importance de la langue française et de rapprocher les peuples partageant cette langue de communication, de science et de la civilisation universelle. Parlée par plus de 220 millions de personnes à travers le monde, le français est aujourd’hui un enjeu majeur pour les communautés francophones. C’est pourquoi la diversité de ces peuples francophones doit se manifester par la richesse culturelle dont les écrivains et poètes en font bonne figure. Aimé Césaire en fait partie. Le poète martiniquais incarne la richesse culturelle du monde noir et des écrits francophones du 20ème siècle. Par son action, son combat pour le rapprochement des peuples, l’hommage pour son œuvre du siècle dernier.
C’est ce qu’a compris Khalifa Sall, le maire de Dakar, lors de son discours inaugural. L’édile de la capitale sénégalaise n’a pas manqué de souligner le rôle d’Aimé Césaire mais également celui de Léopold Sédar Senghor. Fort de l’héritage des chantres de la négritude, il invite la Francophonie à fêter et à perpétuer leurs œuvres. « La négritude est d’actualité, elle n’est pas une étape mais un départ » pour le Docteur Marcel Bibas, Porte-parole des familles Césaire-Damas et Senghor (fondateur du concept de la Négritude).
Raymond Saint-Louis-Augustin, Maire de Fort-de-France, déclare avec émotion que le « retour au pays natal » rattrape la généalogie perdue. C’est le réveil d’une poésie engagée vers la libération des peuples opprimés, le peuple noir, pour un peuple rassemblé au tour des valeurs ancestrales afin de construire l’avenir ensemble.
Si durant ce colloque, l’œuvre d’Aimé Césaire qui se confond avec l’homme est revenu en terre d’Afrique, pays de son éternel retour, les différents participants au colloque comme Jacques Bangou, Maire de Point-à-Pitre ou encore Makhtar Diop, le vice président de la Banque mondiale n’ont pas manqué de donner raison aux revendications de Césaire, Senghor et Damas. Ils prônaient une affirmation de soi sous forme d’ouverture à l’ouverture. « La Négritude et la conscience d’être noire pour la fraternité de tous les hommes mais nullement une forme de racisme ».
Décédé le 17 avril 2008, Aimé Césaire a laissé un vide dans le cœur des Hommes épris de justice, d’égalité et d’universalité. La lecture de ses œuvres peut participer à combler ce manque.
Rama Gaye
Issa Jadot Karabayinga
De l’Agence Kévoré à Dakar
« La négritude est une occasion d’unifier le peuple noir, a déclaré Macky Sall, le président sénégalais à l’ouverture du colloque organisé le 20 mars 2013 à Dakar pour célébrer le centenaire de la naissance d’Aimé Césaire. L’auteur a contribué, selon le président sénégalais, au combat de la dignité humaine, pour le respect des peuples à travers ses œuvres comme le long poème du « Cahier d’un retour au pays natal », le pamphlet sur « Le discours sur le colonialisme » ou bien encore la pièce de théâtre intitulée « La tragédie du roi Christophe ».
Pour les organisateurs, il est naturel et logique de célébrer Aimé Césaire et le centenaire de sa naissance à l’occasion de la quinzaine de la francophonie. Au cours du colloque, il était question d’évoquer l’importance de la langue française et de rapprocher les peuples partageant cette langue de communication, de science et de la civilisation universelle. Parlée par plus de 220 millions de personnes à travers le monde, le français est aujourd’hui un enjeu majeur pour les communautés francophones. C’est pourquoi la diversité de ces peuples francophones doit se manifester par la richesse culturelle dont les écrivains et poètes en font bonne figure. Aimé Césaire en fait partie. Le poète martiniquais incarne la richesse culturelle du monde noir et des écrits francophones du 20ème siècle. Par son action, son combat pour le rapprochement des peuples, l’hommage pour son œuvre du siècle dernier.
C’est ce qu’a compris Khalifa Sall, le maire de Dakar, lors de son discours inaugural. L’édile de la capitale sénégalaise n’a pas manqué de souligner le rôle d’Aimé Césaire mais également celui de Léopold Sédar Senghor. Fort de l’héritage des chantres de la négritude, il invite la Francophonie à fêter et à perpétuer leurs œuvres. « La négritude est d’actualité, elle n’est pas une étape mais un départ » pour le Docteur Marcel Bibas, Porte-parole des familles Césaire-Damas et Senghor (fondateur du concept de la Négritude).
Raymond Saint-Louis-Augustin, Maire de Fort-de-France, déclare avec émotion que le « retour au pays natal » rattrape la généalogie perdue. C’est le réveil d’une poésie engagée vers la libération des peuples opprimés, le peuple noir, pour un peuple rassemblé au tour des valeurs ancestrales afin de construire l’avenir ensemble.
Si durant ce colloque, l’œuvre d’Aimé Césaire qui se confond avec l’homme est revenu en terre d’Afrique, pays de son éternel retour, les différents participants au colloque comme Jacques Bangou, Maire de Point-à-Pitre ou encore Makhtar Diop, le vice président de la Banque mondiale n’ont pas manqué de donner raison aux revendications de Césaire, Senghor et Damas. Ils prônaient une affirmation de soi sous forme d’ouverture à l’ouverture. « La Négritude et la conscience d’être noire pour la fraternité de tous les hommes mais nullement une forme de racisme ».
Décédé le 17 avril 2008, Aimé Césaire a laissé un vide dans le cœur des Hommes épris de justice, d’égalité et d’universalité. La lecture de ses œuvres peut participer à combler ce manque.
Rama Gaye
Issa Jadot Karabayinga
De l’Agence Kévoré à Dakar