Bouaké - Des ex-combattants démobilisés ont manifesté jeudi et bloqué le corridor sud de Bouaké, pour réclamer la somme de 20 millions FCFA chacun, en guise de dédommagement.
« Nous voulons 20 millions chacun et si nos revendications ne sont pas pris en compte avant le 21 avril, nous resterons ici et les élections n’auront pas lieu », a martelé le porte-parole des démobilisés, Koné Issouf.
Les manifestants, visiblement déterminés, ont empêché les véhicules de sortir et de rentrer dans la ville, causant une longue chaîne de véhicules avec à bord des voyageurs dépités.
Les démobilisé ont dit ne pas comprendre qu’après avoir "donné leur poitrine" pendant 13 ans pour l’avènement de la démocratie en Côte d’Ivoire, qu’ils soient humiliés et chassés de leurs maisons, faute de moyen financier.
Ils appellent donc le Président de la République à prendre en main leurs revendications, pour trouver une solution définitive à leur problème.
Quelque 700 démobilisés pour la seule région de Bouaké refusent, pour certains, les projets et souhaitent de l’argent liquide pour ne pas vivre, selon eux, l’amère expérience vécue avec le Programme national de réhabilitation et de réinsertion communautaire (PNRRC).
nam/cmas
« Nous voulons 20 millions chacun et si nos revendications ne sont pas pris en compte avant le 21 avril, nous resterons ici et les élections n’auront pas lieu », a martelé le porte-parole des démobilisés, Koné Issouf.
Les manifestants, visiblement déterminés, ont empêché les véhicules de sortir et de rentrer dans la ville, causant une longue chaîne de véhicules avec à bord des voyageurs dépités.
Les démobilisé ont dit ne pas comprendre qu’après avoir "donné leur poitrine" pendant 13 ans pour l’avènement de la démocratie en Côte d’Ivoire, qu’ils soient humiliés et chassés de leurs maisons, faute de moyen financier.
Ils appellent donc le Président de la République à prendre en main leurs revendications, pour trouver une solution définitive à leur problème.
Quelque 700 démobilisés pour la seule région de Bouaké refusent, pour certains, les projets et souhaitent de l’argent liquide pour ne pas vivre, selon eux, l’amère expérience vécue avec le Programme national de réhabilitation et de réinsertion communautaire (PNRRC).
nam/cmas