Il attendait certainement cet instant pour exprimer les préoccupations de ses populations. Et il l’a bien réussi. Hier après-midi, l’un des moments marquants de la cérémonie d’ouverture de ce Femua 6 a été l’intervention de Gangan Nicodème, chef du village d’Anoumabo. D’abord, le chef traditionnel a fait un bref historique de son village qui, selon lui, a été déplacé, suite à l’expansion d’Abidjan, plusieurs fois dans les communes de la ville avant de s’installer définitivement à Marcory. «Aujourd’hui, Anoumabo est une île qui comporte 95 000 habitants, des autochtones et allogènes, et est devenu un endroit où il fait bon vivre. En témoigne la tranquillité dont a joui le village durant la crise postélectorale », a-t-il révélé. Ensuite, il a loué les grandes qualités humaines et professionnelles du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko. «Vous êtes un bon ministre. Vous faîtes un excellent travail » lui a-t-il dit. Puis, il a ajouté que les populations d’Anoumabo souhaitent que l’éminent membre du gouvernement aide leur village à sortir de la décrépitude, faute, à l’en croire, de bitume et de caniveaux. Bien plus, le chef Gangan a plaidé pour un plan Marshall pour Anoumabo qui « en a gros sur le cœur». «Notre souhait, c’est de vous aider à avoir un poste de police à Anoumabo. Une requête à laquelle, le ministre Hamed Bakayoko a donné un avis favorable. « Je ferai tout pour que d’ici le prochain Femua, Anoumabo ait son premier commissariat de police. Un engagement accueilli par une salve d’applaudissements.
YS
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