S’il y a des propos qui ne doivent plus être tenus en Côte d’Ivoire, c’est bel et bien les propos comme ceux publiés par Sylvain Miaka Oureto. Ce pays revient de loin. Mais apparemment, beaucoup de personnes feignent de l’ignorer. La crise qui a secoué la Côte d’Ivoire au cours des dix dernières années vient du fait que certains hommes politiques font croire à une partie de la population qu’il y a d’autres hommes politiques qui sont prêts à brader leur pays aux étrangers. Ce discours ivoiritaire, qui attise la haine tribale et la xénophobie, a causé de graves dégâts au sein de la société. L’ivoirité a catégorisé les Ivoiriens. Les braquant les uns contre les autres. Aujourd’hui encore, les séquelles de ce poison inoculé pendant plus de dix ans sont encore présentes. Le nazisme à l’ivoirienne dont le FPI s’est l’héraut a été à la base de toutes les inhumanités auxquelles l’on a assisté lors de la crise postélectorale. Malheureusement, Miaka Oureto et ses amis du FPI, qui tiennent à leur « match retour » continuent de tirer sur la corde. Il faut les empêcher de nuire avant qu’ils ne soient trop tard. En appliquant tout simplement, comme c’est le cas dans tout Etat de droit, la loi N° 2008-222 du 4 août 2008 sur la xénophobie, le racisme et le tribalisme qui a été adoptée sous Laurent Gbagbo.
JCC
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